Tennis. ATP - Houston - Corentin Denolly, d'une morsure de chien en Géorgie au rêve texan !
A 27 ans, le 328e joueur mondial Corentin Denolly vit un rêve éveillé à l'ATP 250 de Houston. Sorti des qualifications après des victoires sur le Japonais James Kent Trotter puis sur son compatriote Adrian Mannarino, le gaucher disputait lundi soir son tout premier match en carrière dans le tableau final d'un tournoi ATP. Et le conte de fées s'est prolongé. Denolly s'est imposé en costaud 7-6(7), 7-6(8) contre l'Américain Brandon Holt. Surmotivé, le Français a su sauver deux balles de set dans la première manche et autant dans la seconde. Il a rendez-vous avec Aleksandar Kovacevic au deuxième tour. Avant cela, il est revenu sur sa perf' chez nos confrères d'RMC Sport.
Vidéo - Quand Tennis Actu échangeait Corentin Denolly en juin 2020
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"Il ne reste plus beaucoup de temps pour faire le cut mais si je continue dans le même état d’esprit"
"C’est vrai que je réalise qu’il y a plein de gars qui sont toujours à zéro victoire sur le grand circuit. Mais je ne m'enflamme pas car je n’ai pas l’impression de jouer "chaleur". Je suis conscient que j’ai eu des tirages sympas", a-t-il reconnu avant d'évoquer la possibilité de jouer Roland-Garros. "Je vais être aux alentours de la 270e place mondiale. Il ne reste plus beaucoup de temps pour faire le cut mais si je continue dans le même état d’esprit, ça peut sourire. Après, il y a les wild-cards mais il ne faut pas miser sa saison sur cette distribution. Ce n’est pas un dû." En cas de victoire au deuxième tour, il sera aux alentours de la 248e place. Roland-Garros sera très proche.
"En Géorgie, j’avais été mordu par un chien. J’ai encore ma cicatrice sur le tibia"
Baroudeur, Denolly est revenu sur un épisode vécu sur le circuit secondaire en 2023, dans un Future à Telavi en Géorgie. "Il y avait beaucoup de chiens errants dans les rues et j’avais été mordu par un chien. J’ai encore ma cicatrice sur le tibia. On voit bien les deux crocs. Je n’étais pas à l’abri que le chien ait une merde. J’ai eu ma dose de vaccins et je n’ai pas été embêté trop longtemps. J’ai gagné le double avec un pote en jouant sur une jambe. Au final, je m’en étais bien tiré. Le chien m’avait juste mordu mais il aurait pu s’accrocher à ma jambe et vouloir me déchiqueter !" Le genre de péripéties rencontrées sur le circuit secondaire... Deux ans plus tard, ses efforts sont récompensés. Et ce n'est peut-être pas fini...