Tennis. ATP - Lucky looser : les nouvelles règles de l'ATP

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Un joueur blessé ou malade pourra désormais déclarer forfait tout en encaissant son prize money. Une mesure de l'ATP destinée à offrir une chance à un lucky loser et – surtout – éviter des simulacres de match comme il y en a souvent sur le circuit. Il y a deux ans, à Roland-Garros, quatre matches du premier tour avaient eu une longueur de vie estimable à une demi-heure. Mais les joueurs qui avaient piteusement abandonné, avaient quand même touché leur prize money. Toujours difficile de savoir si le « fautif » s’était blessé en cours de match mais, en général, radio vestiaire est au courant de tout. En 2012, à Monte-Carlo, l’Argentin Carlos Berlocq s’était présenté sur le court alors qu’il venait se blesser à la cheville au tournoi précédent, à Houston. Tout le monde le savait mais le Sud-Américain s’était retiré au bout de six jeux, déclenchant l’ire du Belge Steve Darcis, premier lucky loser, lequel s’était fendu d’un tweet assassin. Afin d’éviter ces non-matches, qui frustrent spectateurs et diffuseurs, l’ATP va proposer aux joueurs incapable de défendre leur chance de se retirer mais de prendre l’intégralité du chèque qui leur était promis en cas de défaite au premier tour. En échange, leur place est offerte à un lucky loser. Condition indispensable : le joueur doit être présent sur site. C’était l’un des combats de Gilles Simon, membre du comité des joueurs. Cela permet à un joueur qui a « mérité » sa place dans le tableau de ne perdre trop gros (frais engagés pour le voyage, on pense à l’Australie). Cela va-t-il ruiner les tournois ? Non car le lucky loser se verra retirer le prix du battu du premier tour. Concrètement : s’il ne saisit pas sa chance, il touchera le chèque de sa défaite au dernier tour des qualifications. Evidemment, la récidive sera interdite : un joueur ne pourra pas utiliser ce point de règlement deux fois de suite. Autre contrainte : si un joueur a été absent du circuit pendant un mois, il ne pourra bénéficier de ce coup de pouce. Cela doit l‘inciter à être prêt. Et non pas à tenter le coup au cas où… !

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