Tennis. ATP - Madrid - Andrey Rublev, revigoré : "J'ai déjà vécu une semaine positive"

Tout va si vite dans le tennis. Avant le Masters 1000 de Madrid, Andrey Rublev restait sur quatre défaites et avait le moral dans les chaussettes. Quelques jours plus tard, le voilà en demi-finale en Espagne et revigoré après sa victoire mercredi contre le numéro 3 mondial, Carlos Alcaraz, 4-6, 6-3, 6-2. Face au tenant du titre, le Russe a lâché ses coups, surtout dans les deux dernières manches, et n'a laissé que très peu de chance à Alcaraz. Rublev disputera sa toute première demi-finale sur la terre battue madrilène. Ce sera contre Taylor Fritz, également brillant en Espagne. Le Russe aura l'occasion de décrocher une cinquième finale de Masters 1000.

Vidéo - Andrey Rublev, en demi-finale du Masters 1000 de Madrid

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"Peu importe ce qui se passera en demi-finale, car j'ai déjà vécu une semaine positive"

"Je me sens très bien, très fatigué, mais c'est normal", a déclaré Rublev en conférence de presse. "J'ai maintenant un jour de repos pour être prêt à 100 % pour la demi-finale. C'était un match extraordinaire et je pense que l'atmosphère, du moins pour moi, était très agréable. J'ai vraiment apprécié de jouer devant un stade plein, même si tout le monde soutenait Carlos, ce qui est normal. Je n'avais ni l'énergie ni la force de faire autre chose que de me concentrer sur le match. Je n'ai pas eu l'énergie de me plaindre aujourd'hui. Je ne sais pas ce que cette victoire signifie pour ma saison, mais cette semaine signifie beaucoup. Peu importe ce qui se passera en demi-finale, car j'ai déjà vécu une semaine positive au cours de laquelle j'ai joué un tennis fantastique, car j'ai bien joué depuis le premier match. L'important maintenant est de se reposer, de récupérer et de donner le meilleur de moi-même vendredi."

"Dans le tennis, tout peut changer très vite. Nous n'avons pas besoin d'attendre une année ou une demi-année de plus"

Satisfait de sa perf', Rublev a surtout paru soulagé d'avoir laissé derrière lui les semaines compliquées depuis sa disqualification à Dubaï en février. "Je dirais que c'est la clé pour moi, que les choses peuvent changer très rapidement, alors même quand je n'obtenais pas de bons résultats ces dernières semaines, c'était le seul espoir que j'avais, qu'au moins je sentais que je m'entraînais bien. Je me sens bien avec la balle à l'entraînement. Dans le tennis, tout peut changer très vite. Nous n'avons pas besoin d'attendre une année ou une demi-année de plus pour pouvoir être compétitifs parce que nous avons des tournois chaque semaine et beaucoup de tournois importants. Donc, si vous passez une bonne semaine, cela vous fera oublier celles qui ont été moins bonnes."