Tennis. ATP - Madrid - Zverev cible l'arbitrage électronique : "Je vais en parler à l'ATP"
A l'issue d'un duel haletant, Alexander Zverev est finalement parvenu à disposer d'Alejandro Davidovich-Fokina 2-6, 7-6[3], 7-6[0]) pour continuer son aventure au Masters 1000 de Madrid. Une victoire quelque peu éclipsée par une nouvelle polémique autour de l'utilisation de l'arbitrage électronique et du rôle de l'arbitre de chaise. Présent en conférence de presse peu après sa victoire dans la douleur, face à Alejandro Davidovich-Fokina (2-6, 7-6[3], 7-6[0]), Alexander Zverev est revenu sur la polémique qui a explosé au cours de sa rencontre du jour.
Vidéo - Zverev lésé par l'arbitrage... et prend une photo
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Zverev a sorti son téléphone sur le court
Après, que l'Allemand a exprimé son désaccord avec une annonce de l'arbitrage électronique, ce dernier s'est permis de sortir son téléphone pour prendre une photo de la marque en question. Avant de la poster sur les réseaux sociaux après la rencontre. Un geste qui rappelle celui d'Aryna Sabalenka la semaine dernière ou encore Victoria Azarenka plutôt cette semaine.
"Ce n'était pas juste un petit millimètre"
Le numéro deux mondial a toutefois tenu à réitérer son avis favorable à ce genre d'arbitrage, mais concède ne pas comprendre ce qui est arrivé aujourd'hui : "Honnêtement, je crois qu'il y avait une défaillance du système, une erreur à ce moment-là. Je suis fan du système électronique, mais la balle était… Ce n'était pas juste un petit millimètre à l'intérieur ou à l'extérieur, c'était quatre ou cinq centimètres. Honnêtement, je crois qu'il y avait une défaillance du système à ce moment-là."
"Ce n'est pas la faute de l'arbitre de chaise"
Le vainqueur du tournoi de Munich la semaine dernière a également tenu à dédouaner de toute responsabilité l'arbitre de chaise de la rencontre : "Ce n'est pas la faute de l'arbitre de chaise, car si, dans les règles, il ne peut pas descendre, il ne peut pas. Ce n'est donc pas la faute de Mohamed, mais je vais en parler au superviseur, je vais en parler à l'ATP. [...] Je pense qu'il y a une faille dans le système lui-même, et quand une telle chose se produit, l'arbitre de chaise devrait peut-être pouvoir descendre, mais ce n'est pas sa faute. L'arbitre ne peut rien faire. Que peut-il faire ? Si, dans les règles, il ne peut pas descendre, il ne peut pas descendre."