Tennis. Roland-Garros - Monfils en lice ce mardi contre Taro Daniel
Par Alexandre HERCHEUX le 28/05/2019 à 14:15
Il est le Français le plus attendu de cette quinzaine de Roland-Garros. Gaël Monfils n'a pas caché ses ambitions cette année. Pour démarrer, le Parisien affronte ce mardi le Japonais Taro Daniel, à l'aise sur terre battue mais qui n'apparaît pas comme un grand danger pour le Frenchie. Notons qu'en huitième de finale, Monfils pourrait retrouver Dominic Thiem dans ce qui serait un superbe choc. Mais, il faudra avant cela faire le travail.
Vidéo - Gaël Monfils ce vendredi à Roland-Garros avec la presse !
Le Tricolore est présent Porte d'Auteuil pour gagner et faire vibrer le public français. Brillant depuis le début de la saison, le Tricolore avait été stoppé par une blessure à Indian Wells et avait donc dû prendre son temps avant de démarrer sa saison sur terre. Quart de finaliste à Estoril et huitième de finaliste à Madrid, le Français arrive sans réelle référence à Paris sauf peut-être son beau duel perdu face à Roger Federer dans la capitale espagnole.
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Bonjour Gaël. Comment va votre genou ?
De mieux en mieux. Pas à 100 % mais de mieux en mieux. Pour l'instant, je ne me fais pas trop de souci pour l'instant dessus.
Si votre genou va bien, on imagine que vous conservez toutes vos ambitions pour ce tournoi. Vous avez annoncé être là pour le gagner, est-ce toujours le cas justement après ?
Je n'ai pas annoncé vouloir gagner Roland-Garros mais vouloir gagner un grand titre dont Roland-Garros. Depuis le début de l’année, comme je l'ai dit, j'ai envie de gagner un gros tournoi et Roland-Garros en fait partie, mais comme les autres Grands Chelems à venir en font partie. Mes ambitions sont les mêmes sur chaque tournoi, comme je l'ai annoncé cette année. J'ai envie d'aller loin dans chaque tournoi, pouvoir les gagner, de gagner des grands titres. Comme je l'ai bien dit, de temps en temps, le jeu va avec, ça suit donc c'est cool. Mais de temps en temps, on joue un peu moins bien et on se sent moins bien, mais ce n'est pas pour ça que l'ambition change. C'est ce que j'ai envie de faire changer dans la tête des gens : on a le droit d'avoir de grosses ambitions et ne peut-être pas être au top à ce moment-là, mais ça n'empêche pas qu’on ait de grosses ambitions.
Comment tu t’es mis en mode Roland depuis Rome ? Comment ça s'est passé ?
Je me suis reposé. Je me suis mis en mode Roland-Garros en me reposant, en passant des examens. J'ai fait des IRM, sanguins, etc. pour voir où était mon corps. Après on a tout simplement recommencé les entraînements. J'ai eu 2 gros entraînements à la maison avec Stan, avant le tournoi qui joue à Genève. On est venus un poil plus tôt cette année à Roland-Garros. Je voulais arriver vendredi, on est arrivés mercredi. Du coup, la même préparation. C'est de passer un peu plus de temps ces jours-ci. Je fais attention à mon corps aussi. J'essaie surtout de retrouver de bonnes sensations. Mes sensations sont moins bonnes que j'ai pu les avoir en début d'année. Je me déplace un peu moins bien. Je tape un peu moins bien. J'essaie de passer un peu de temps pour retrouver ces sensations qui mettent un peu de temps à revenir.
Comment vous trouvez le nouveau Philippe Chatrier. Au milieu de la piste, des impressions visuelles changent par rapport à l'ancien ?
Un peu. Il est déjà beaucoup plus rond. Oui, le bloc télé est super impressionnant. Il est cool. Ça change légèrement. Je le sens le terrain un peu plus grand. Oui, c'est différent.
Le tirage au sort a eu lieu hier. Tu es dans la partie de tableau de Thiem et Del Potro, donc pas de Rafa ou pas de Djoko avant les demi-finales au moins. Est-ce que cela t'enlève un peu de pression potentiellement de te dire, même si chaque match est compliqué, tu as un peu plus de temps pour te mettre en route que si tu devais affronter par exemple, un Rafa dès les quarts de finales, puis un Djoko en demi-finale, etc. ?
Q. Cela te rajoute même de la pression. Je n'ai pas forcément de pression parce qu'à chaque fois chaque match a son histoire, chaque match est compliqué. Si on fait le tableau, on va crescendo, mon premier tour, c'est toujours un premier tour de Grand Chelem, ce n'est jamais facile. Taro Daniel est un bon joueur de terre battue, pas forcément connue du grand public, mais qui reste un bon joueur. Il a quand même battu Djokovic quand Djoko était moins bien mais il faut quand même gagner. Il a gagné de gros matches comme ça. Deuxième tour potentiellement jouer un Français. Ce n'est jamais facile de jouer un Français à Roland-Garros, c’est compliqué. Après tu as oublié que ma première tête de série reste Verdasco, qui se remet à très bien jouer. J'ai perdu les derniers matches contre lui. Pour moi, le test est là. Forcément, le gros premier match est là. Et comme Franck l’a dit, Thiem au quatrième tour, tu joues Thiem ou Rafa ou Djokovic, il y a mieux, on va dire. Je ne vais pas dire de nom, mais il y a mieux quand même. Il faudra bien jouer, monter progressivement son niveau. Je pense que dès le premier match, honnêtement, j'ai tout ensuite envie de me rassurer, de me dire que je suis présent, que je pourrai livrer un gros match dès le deuxième. Si on joue un Français tout de suite ce n'est jamais facile pour l'enterrer forcément. Et s'il y a troisième tour, pour être prêt pour Fernando (Verdasco) si c'est celui, parce que ce sera très gros match.