Tennis. ATP - Stan Wawrinka : "Je dois mes titres du Grand Chelem au Big 3"
Par Anais DABBADIE le 19/07/2020 à 11:35
Il a été l'une des stars de notre confinement grâce aux apéros lives organisés avec son ami Benoît Paire sur Instagram. Mais au-delà de ça, Stan Wawrinka, c'est surtout 3 titres du Grand Chelem, une médaille d'or en double aux Jeux Olympiques et une place de 3e mondial au meilleur de sa carrière. Pour le magazine l'Illustré, le Suisse a accepté de revenir sur ses titres du Grand Chelem, sa relation avec Roger Federer ou encore l'impact du COVID sur la saison 2020.
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"Roger Federer a été comme un grand frère sur le circuit"
Le Suisse a d'abord évoqué sa relation avec celui que beaucoup qualifient comme un éternal rival, Roger Federer : "Il m’a beaucoup appris. Quand je suis arrivé sur le Tour, il était déjà numéro un mondial et avait gagné plusieurs Grands Chelems. Peu de jeunes joueurs ont eu la chance de pouvoir s’entraîner avec un champion de ce niveau. J’ai toujours aimé apprendre des autres et je dis souvent que je dois en grande partie mes titres de Grand Chelem au «Big Three» (Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic, ndlr). Je suis certainement le joueur à s’être le plus entraîné avec eux. Je les ai observés, j’ai visionné énormément de leurs matchs. Au début de ma carrière, j’ai pu compter sur les conseils de Rodg’ avant d’affronter les meilleurs. Il a été comme un grand frère sur le circuit."
Let’s see who can figure out first when & where this was taken 👀😃👶ðŸ¼ðŸâ³#throwbackthursday #throwback #goodtimes #oldtimes #nostalgia #StanTheYoungMan #StanTheMan pic.twitter.com/jlHFIhGrk0
— Stanislas Wawrinka (@stanwawrinka) April 16, 2020
La finale de l'US Open 2016 : "J'ai vomi et pleuré cinq minutes avant d'entrer sur le court"
Wawrinka est ensuite revenu sur ses titres en Grand Chelem, notamment ceux acquis en 2014 à l'Open d'Australie, puis en 2016 à l'US Open. Au sujet du premier, il a déclaré : "J’étais sur un petit nuage. Je m’apprêtais à jouer ma première finale de majeur, je me sentais en super forme, bien dans mon jeu. Je devais jouer Nadal, numéro un mondial. Au pire, quoi? Je perds!". L'ex 3e mondial a cependant avoué que son état d'esprit était tout autre avant d'affronter Novak Djokovic en finale de l'US Open deux ans plus tard : "J’avais 31 ans, je me disais que c’était peut-être ma dernière occasion pour un Grand Chelem. L’échauffement s’était mal passé. Il y avait beaucoup de vent, j’étais tendu et de mauvaise humeur. Cinq minutes avant d’entrer sur le central, je me suis soudain senti super mal, extrêmement nerveux. Je me suis mis à pleurer. J’ai même dû partir vomir… Magnus (Magnus Norman, son entraîneur, ndlr) est venu me parler et je me suis ressaisi juste avant de retrouver Novak dans le couloir".
Our 2016 champ activated Stanimal Mode in last year's upset of No. 1 Novak Djokovic �'�
— US Open Tennis (@usopen) March 28, 2020
Happy birthday, @stanwawrinka! 🎈🎠pic.twitter.com/K5GRhLE6YK
"Personne ne sait comment la situation va évoluer aux Etats-Unis"
Le natif de Lausanne est enfin revenu sur la crise sanitaire actuelle, et l'incertitude qui plane autour de la tenue des tournois aux Etats-Unis, particulièrement touchés par le virus : "J’ai choisi de planifier mon programme d’entraînement en fonction de cette date [le 14 Août, date officielle de reprise du circuit, ndlr]. Parce que, à un moment, on est obligé de se refixer une échéance, même si rien n’est sûr. Les Etats-Unis sont encore en pleine crise du Covid-19 et personne ne sait comment la situation va évoluer là-bas...Mais nous savons tous qu’il peut encore se passer énormément de choses. En tant qu’athlètes, nous sommes habitués à nous adapter. [...] Le public ne nous voit que dans la lumière. Mais en dehors de ces moments-là, nous passons énormément de temps à attendre. L’adaptation fait partie intégrante de la vie d’un joueur de tennis". L'intégralite de l'interview est à retrouver sur le site de L'Illustré.
