Tennis. Coupe Davis - La Guadeloupe favorite pour France-Canada

Vidéo - Coupe Davis : Yannick Noah et son objectif pour les Bleus

Comme nous vous l'annoncions vendredi, la Guadeloupe tient la barre pour accueillir le premier tour de Coupe Davis 2016 entre la France et le Canada (4 au 6 mars). L'Equipe rapporte en effet ce lundi que Yannick Noah ferait le forcing pour que la rencontre se joue en outre-mer. De retour aux commandes du navire tricolore, le vainqueur de Roland-Garros 1983 veut "éloigner les gros frappeurs canadiens (Raonic et Pospisil) de toute condition pouvant flatter leur puissance." "C’est sûr que les contraintes logistiques seraient plus importantes, mais notre rôle est de mettre toutes les chances de notre côté. Nous avons demandé à trois ligues d’outre-mer, Guadeloupe, Martinique et Réunion, d’explorer cette possibilité" indique Pierre Dartevelle, vice-président de la Fédération Française de Tennis. Jouer en outre-mer coûterait trois fois plus qu'en métropole, autour de 800 000 euros. Pas un problème selon Christian Forbin, président de la Ligue de Guadeloupe. "La Guadeloupe sera candidate. Nous avons jusqu'à la fin du mois pour déposer notre dossier. C'est une formidable opportunité de faire entrer l'Outre-Mer dans l'histoire de la coupe Davis et je pense que cela représente un beau challenge pour notre président Jean Gachassin. Je travaille ardemment pour que cela se fasse" annonce-t-il selon Tennis Magazine. "Tout est possible. Au Gosier mais aussi au Vélodrome de Baie-Mahault ou encore au Stade René-Serge Nabajoth des Abymes... Le cahier des charges impose un minimum de 4000 spectateurs mais nous pourrions aller encore plus haut..." 

La FFT pourrait demander aux joueurs de renoncer à leur part de billetterie, qu’ils se partagent à chaque rencontre à domicile indique 20 Minutes. Trélazé, Albertville et Rouen ont déposé leurs dossiers à l'heure mais le bureau fédéral a acté la demande de report de la décision au 4 décembre pour permettre une candidature de l'outre-mer. "L'idéal pour affronter le Canada, ce serait de jouer en plein air et sur terre battue et vous comprenez bien qu'en métropole, au mois de mars et donc à cette période de l'année, c'est difficile", avait expliqué Yannick Noah lors sa conférence de presse il y a deux semaines au BNP Paribas Masters. Affaire à suivre.