Tennis. Dopage - La PTPA sur le cas Jannik Sinner : "Le système ne fonctionne pas"
Mardi, la PTPA est passée à la vitesse supérieure. Cofondée par Novak Djokovic, la Professional Tennis Players Association a annoncé intenter des actions en justice contre toutes les instances dirigeantes du tennis, l'ATP, la WTA, l'ITF et l'ITIA. Depuis, les réactions sont nombreuses et les instances ont réagi chacune à leur tour. Parmi les nombreuses accusations, il est cité une violation des droits à la vie privée avec "des fouilles intrusives des appareils personnels, des tests de dépistage de drogues aléatoires en pleine nuit et des interrogatoires sans représentation juridique". Ahmad Nassar, directeur exécutif de la PTPA, a notamment pris l'affaire Jannik Sinner comme exemple pour critiquer tout le processus autour du dopage.
Vidéo - Jannik Sinner, absent depuis son titre à l'Open d'Australie
"Notre solution est de traiter tous les joueurs de manière équitable"
Suspendu du 9 février au 4 mai 2025 suite à des tests positifs au clostébol, une substance interdite, en mars 2024, Jannik Sinner a été défendu par la PTPA, qui cible plutôt les instances. "J'ai été cohérent et clair sur le cas de Jannik," a déclaré Ahmad Nassar dans une interview pour UbiTennis. "Il a été traité injustement par un programme antidopage hors de contrôle, illégal et inadapté. En même temps, d'autres ont souligné qu'il semble avoir été traité moins injustement que beaucoup d'autres joueurs. La solution n'est pas de le traiter plus injustement, au même titre que les autres joueurs. Notre solution est de traiter tous les joueurs de manière équitable. Si quelqu'un n'est pas fautif, comme l'ont jugé l'ITIA et l'AMA, comment est-il possible que l'affaire ait pris près d'un an avant d'être résolue et qu'elle ait abouti à une suspension de trois mois qui est encore purgée à l'heure où nous parlons ? Le système ne fonctionne pas et doit changer."