Tennis. FFT - Accusé de favoritisme, Bernard Giudicelli se défend
Par Thibault KARMALY le 15/03/2017 à 13:02
Suite aux accusations de favoritisme dont il fait l'objet, le président de la Fédération française de tennis (FFT), Bernard Giudicelli, a répondu à cette affaire lançée par Corse-Matin via un communiqué de presse. "La presse s'est fait l'écho ce mercredi 15 mars d'une éventuelle prochaine convocation de M. Bernard Giudicelli devant la justice de Bastia pour une affaire qui a déjà été jugée en novembre 2015, soit il y a plus de 15 mois. À cette date, le tribunal de grande instance de Bastia avait tranché en faveur du président de la Ligue de Corse concernant le dossier de construction du centre de la Ligue de Corse à Lucciana. Cette décision mettait alors un terme aux poursuites. Selon l'article de Corse-Matin qui n'apporte aucun élément nouveau, l'affaire pourrait être relancée par le parquet. À ce jour, Monsieur Giudicelli n'a reçu aucune citation de la part du tribunal", rappelle d'abord le communiqué de l'instance fédérale, dont la suite est à découvrir ci-dessous.
Vidéo - Quand Bernard Giudicelli nous parle des valeurs... de la FFT
Bernard Giudicelli n'entend formuler aucune
autre observation avant une éventuelle citation
"Dans cette affaire, que reproche-t-on à l'ancien Président de la ligue de Corse ? Tout simplement d'avoir prétendument omis d'utiliser tous les supports officiels pour faire la publicité du marché public relatif à la construction du Centre de Ligue. Sur les conseils du Service juridique de la FFT, la Ligue de Corse avait fait publicité de ce marché public uniquement sur son site internet. Ce qui avait permis à une trentaine d'entreprises de répondre. Sur le fond, comme sur la forme, Bernard Giudicelli et la Ligue de Corse sont donc totalement sereins sur ce dossier et la construction du Centre de Ligue qui aura mis 10 ans avant de se concrétiser. Toutefois, à ce stade, et compte tenu de la complexité du code des marchés publics, Bernard Giudicelli n'entend formuler aucune autre observation avant une éventuelle citation et en attendant que son avocat ait eu accès au dossier. Il remarque néanmoins que ce dossier est relancé plus de 15 mois après la décision initiale du tribunal de Bastia et moins d'un mois après son élection à la présidence de la Fédération française de tennis."