Tennis. FFT - Pouille répond à Giudicelli : "Ça me passe au-dessus"
Par Nastassia DOBREMEZ le 02/07/2017 à 22:19
Ses propos avaient fait polémique. Dimanche 11 juin 2017, juste avant la finale du simple messieurs des Internationaux de France 2017 entre Rafael Nadal et Stan Wawrinka, Bernard Giudicelli, président de la Fédération française de tennis (FFT) n'avait pas hésité à critiquer les joueurs Français, qui n'avaient pas réussi à atteindre les quarts de finale du tournoi lors de cette édition. "Côté sportif, c'est le parcours des Français, avec les résultats très décevants des Juniors, les 19 engagés et le peu de résultats que l'on a enregistré. Ce n'est pas nouveau. Moi qui maintenant fréquente les tournois du Grand Chelem depuis 8 ans, on sait très bien que l'on a de façon récurrente cette difficulté. C'est là sans doute le premier indicateur de ce qu'il va falloir faire pour remédier à cette situation. [...] Faire un quart de finale ou une demi-finale, ce n'est pas gagner. Gagner, c'est soulever le trophée. Cette culture que l'on suit, depuis l'époque des mousquetaires, on court derrière cette capacité qu'ont eue nos glorieux aînés à enchaîner les titres. Aujourd’hui, on est élus pour cela ; on n’est pas élus pour gagner un tournoi du Grand Chelem et rester 70 ans avant d’attendre le suivant".
Vidéo - Lucas Pouille : "Des crampes liées au stress"
Lucas Pouille : "Cette personne, c’était la première à me brosser dans le sens du poil"
Sur RMC, Bernard Giudicelli avait été encore plus virulent : "Ce qu’il a manqué aux Français pour aller plus loin, c’est la grintaCe qu’il a manqué aux Français pour aller plus loin, c’est la grinta. Quand un coach dit qu’un joueur peut passer huit heures sur les courts sous 45° et qu’il a des crampes au quatrième, c’est qu’il y a un problème." Une allusion à peine voilée à Lucas Pouille, qui avait pêché physiquement dans le cinquième set. Perclu de crampes, il s'était incliné contre Albert Ramos-Vinolas au troisième tour de Roland-Garros (6-2, 3-6, 5-7, 6-2, 6-1). Ce dimanche, en conférence de presse d'avant tournoi de Wimbledon, le principal intéressé a répondu, selon des propos rapportés par RMC : "Cette personne, c’était la première à me brosser dans le sens du poil aussi. Je n’ai jamais voulu rebondir sur ce qui a été dit. C’est un truc qui doit se passer en interne. J’étais honnête. Je n’allais pas le cacher, je n’allais pas dire que j’étais blessé et que j’avais perdu à cause de ça. J’avais eu du mal à gérer ce stress, ce qui m’a causé ces crampes. [...] Des gens qui parlent, y en a tellement que ça me passe un peu au-dessus".