Tennis. INTERVIEW - Julie Myatovic, 18 ans : "On joue par passion, mais aussi pour vivre"
Rappelez-vous. Le 20 mars 2023, Julie Myatovic avait vécu un anniversaire magique. La Française avait eu la belle surprise de recevoir un gâteau de la part des bénévoles de l'Open du Havre, un 15 000 dollars. Un peu plus tard, pour fêter ses 16 ans en beauté, la jeune joueuse avait remporté pour la première fois de sa carrière deux matchs consécutifs en professionnel et s'était donnée le droit de disputer son premier match en grand tableau professionnel. Deux ans plus tard, Tennis Actu a retrouvé Julie Myatovic, toujours au Havre. La Nordiste, qui fête ses 18 ans ce jeudi, a pu évoquer son évolution depuis deux ans et parler de ses objectifs. Interview réalisée mardi.
Vidéo - Julie Myatovic, 18 ans, au micro de Tennis Actu au Havre
"Les CNGT me permettent de jouer des bonnes joueuses numérotées et de gagner de l'argent pour réinvestir dans les ITF"
"Il y a deux ans, je jouais pour la première fois au Havre. Je suis contente d'avoir pu revenir et de rejouer en grand tableau pro. Je vais fêter mes 18 ans en plus, donc ça fait plaisir", a-t-elle confié avec un grand sourire. Fin 2024, Myatovic avait décroché sa première victoire en grand tableau pro, à Dinard. Mais, il faut jongler. Elle compte sur les CNGT pour financer ses déplacements sur le circuit ITF. "Je continue les CNGT et les ITF. Je ne joue plus en Juniors. Les CNGT me permettent de jouer des bonnes joueuses numérotées et de gagner de l'argent pour réinvestir dans les ITF. Les CNGT ne durent pas trop longtemps. C'est de l'argent plus facilement car en 15 000 dollars, il n'y a pas de prize money en qualifs. Le tennis, on joue par passion mais aussi pour en vivre."
"J'aimerais jouer tous les tournois du Grand Chelem, c'est un premier objectif"
Déterminée, la jeune joueuse compte bien poursuivre sa progression et se montrer de plus en plus chez les grandes. "Je voudrais faire de plus en plus de tableaux en ITF et m'améliorer physiquement ou dans la régularité. Je m'entraîne à Lille, à Villeneuve-d'Ascq et mon père me suit. Il m'envoie les balles maintenant. Il est là au quotidien. Il a appris car il ne vient pas du tennis. Il me fait progresser donc je suis contente. C'est lui qui me connaît le mieux. Je vais aussi commencer à voyager seule, c'est mieux économiquement." Bien entendu, les Grands Chelems sont bien placés dans un coin de sa tête. "Roland-Garros, c'est toujours dans un coin de ma tête, comme les autres tournois du Grand Chelem. J'aimerais tous les jouer déjà, c'est un premier objectif."
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