Tennis. ITW - Benneteau avait envie de tuer Nico Mahut en revers
Par Clémence LACOUR le 10/07/2016 à 10:06
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Edouard Roger-Vasselin et Julien Benneteau, stoppés par Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert lors de la finale du double Messieurs de Wimbledon, n'ont pas réussi à remporter un deuxième titre du Grand Chelem après celui de Roland-Garros en 2014. Finalistes, ils sont revenus sur cette grande première dans un tournoi du Grand Chelem finale 100% bleu-blanc-rouge.
Le niveau de jeu était bon, il y a eu un paquet de demies volées qui se sont jouées car ça retournait bien...
Edouard Roger-Vasselin : C'était pas mal, c'est ce qu'on a ressenti en tout cas... en face surtout. Ca servait, ça relançait, les deux derniers jeux, ils tapaient tout les yeux fermés, ça partait de tous les côtés.
En revers, il y a un regret, non, de ne pas avoir tué Nicolas Mahut ?
Julien Benneteau : C'est ce que je lui ai dit sur le court d'ailleurs. Je lui ai dit : « Tu es fou, je te jure, je te la mets dans la tête, tu peux plus jouer, on se serre la main a gagné » , avant de frapper, je lui ai dit : « Arrête », avant de frapper le sol. Lui, il était mort de rire.
Il y a eu beaucoup de moments comme ça, un peu différents, ou vous avez réussi à garder de la distance ?
Julien Benneteau : Il y a juste ce moment-là, sinon non. On s'encourageait, on était dans notre truc. De 14h à 20h, on s'est dit : « Ce n'est plus Nico et Pierre-Hugues », eton a réussi à le faire. Il y a 15 ans, jouer les Français en simple ou en double, c'était un événement, la presse en parlait, et en fait depuis une dizaine d'années, il y a tellement de Français, ça a changé. C'est l'habitude, à force de se jouer les Français, on arrive à occulter ça. Je parle là de l'état d'esprit, car au niveau du niveau de jeu, ce n'est pas toujours terrible car certains se connaissent tellement par cœur que ça fausse pas mal de choses. Non, maintenant, on arrive à mettre ça de côté. Ils ne se sont pas offensés quand on s'encourageait, et on ne s'est pas offensés quand eux s'encourageait car on sait que c'est le job.
Propos recueillis par la Rédaction de Tennis Actu à Wimbledon