Tennis. ITW - Blancaneaux : "Ma situation a beaucoup changé"
Par Bastien RAMBERT le 07/07/2016 à 10:11
Vidéo - Wimbledon 2016, c'est à suivre sur TennisActu.net
Le vainqueur de Roland-Garros 2016 chez les juniors Geoffrey Blancaneaux est en quarts de finale de Wimbledon après une victoire en trois manches sur Miomir Kecmanovic (7-5, 1-6, 6-3). Le Français nous raconte comment il a vécu l'après Roland - lui qui a eu son BAC ce mardi -, son état d'esprit actuel et s'épanche sur la suite.
Geoffrey, c'était un match compliqué mais vous avez tenu bon...
Je suis allé chercher le match jusqu'au bout. C'est vrai que le joueur m'a beaucoup mis de problèmes dans les pattes. La surface l'avantageait peut-être plus avec son gabarit, sa puissance. J'ai réussi à bien le contrer. J'ai fait un bon match même en étant mené quasiment tout le premier set en ayant trois breaks à effacer. Je suis revenu à chaque fois, j'ai gagné 7-6 après je mène dans les jeux mais je n'arrive à les finir je prends 6-1 c'est un peu sévère. Au troisième un break a été suffisant. J'ai bien retourné le jeu et après j'ai bien servi et voilà le match s'est plutôt bien déroulé.
Avez-vous le sentiment d'être un peu retombé de votre nuage après la victoire en finale de Roland-Garros juniors ?
Je n'ai pas eu trop le temps de profiter de Roland-Garros car j'avais le BAC. Je suis parti à fond pendant deux semaines sur l'école. J'ai eu les résultats je l'ai eu quand même du premier coup donc c'est plutôt bien. C'est vrai j'étais pas mal sur mon petit nuage pendant une ou deux semaines en essayant de réviser. Là cela fait du bien de retourner un peu sur terre et l'on voit comme quoi même si on gagne un grand tournoi on n'est pas favori dans l'autre qui suit. Il faut toujours travailler. Pour l'instant cela paye après une bonne semaine d'entraînement. Mon niveau de jeu augmente au fur et à mesure.
Vous aviez déjà testé le gazon ?
J'ai joué l'année dernière ici à Wimbledon. J'avais fait premier tour sur le n°2 mondial en faisant un très bon match. J'adore cette surface. C'est un peu comme du dur un peu plus fusant. Les déplacements sont compliqués par rapport à la terre battue. On ne peut pas glisser pour réaccélérer les balles. Après c'est une surface que je kiffe et j'adore recommencer dessus.
Quand on discute avec votre père, on sent qu'il y a plein de choses qui bougent autour de vous...
Ma situation a beaucoup changé depuis Roland. J'ai beaucoup d'approches pour des interviews, des journalistes sont venus me voir. Après moi ce n'est pas mon problème. Je suis sur le terrain, je veux jouer au tennis, gagner des matchs, des tournois. C'est le but. Le reste ce sont mes parents qui gèrent avec mon staff.
Cela vous plaît comme fonctionnement ?
Oui très bien moi je suis juste concentré sur mon tennis pour gagner des matchs. Moins on a de choses à s'occuper, mieux c'est.
Savez-vous comment va s'articuler la saison prochaine ? CNE, pas CNE ?
C'est une grande décision à prendre avec la Fédération, mon staff, tout le monde. On est en pleine conversation on va voir ce que cela va donner (...) pour l'instant je suis dans mon Wimbledon.
Quel est votre programme après Wimbledon ?
Les Futures pour monter au classement ATP car je ne suis pas en retard mais pas non plus en avance. Je vais aussi jouer les championnats d'Europe par équipes et en individuel avec la France.
Comment avez-vous appris pour le BAC ?
Par Internet, avant mon match d'hier (mardi). Je savais que je pouvais l'avoir du premier coup. J'avais quand même bien réussi. Ma mère m'a appelé et ainsi que les gens de l'INSEP. Toute la classe l'a eu, 100 % de réussite au BAC cette année à l'INSEP donc ils sont très contents. On partait de loin car l'école c'était derrière le tennis pour moi mais j'ai réussi à combiner les deux.
Propos recueillis à Wimbledon par la rédaction de Tennis Actu