Tennis. ITW - John Isner : "Je me sens super bien à Paris"
Par Thibault KARMALY le 06/11/2016 à 14:15
Vidéo - BNPPM 2016 : John Isner : "Je me sens hyper bien à Paris"
C'est LA surprise de ce BNP Paribas Masters 2016 : John Isner s'est hissé en finale du Masters 1000 de Paris-Bercy en dominant Marin Cilic (6-4, 6-3) en demi-finales. L'Américain sera opposé à Andy Murray en finale, qui deviendra numéro un mondial lundi. De passage en salle de presse à l'issue de sa victoire, John Isner est notamment revenu sur l'accomplissement du Britannique, mais a également évoqué les bonnes ondes qu'il ressent lorsqu'il joue à Paris.
John, félicitations pour cette victoire. Il semble que ce soit du fond du court que vous ayez remporté ce match, autant que grâce à votre service ?
Je suis rentré très en confiance sur le court aujourd'hui. J'avais gagné quatre matchs d'affilée. Je savais que je jouais bien en ce moment, que je jouais comme il le fallait et dès le départ j'ai très bien servi, ce qui m'a enlevé beaucoup de pression. J'ai aussi pris mes chances du fond du court en retournant très bien, en étant agressif sur mes retours et j'ai vraiment tout bien fait aujourd'hui. Je crois que c'est le meilleur match que j'ai joué de l'année entière.
Demain, vous allez jouer l'homme du moment, comment abordez-vous un match comme celui-là sur le plan psychologique aussi bien que sur le plan du tennis ?
Je n'aurais pas voulu que cela se passe autrement. Jouer le n° 1 mondial, le nouveau n° 1 mondial dans une finale d'un tournoi comme celui-ci, cela va être un grand défi pour moi. Mais c'est pour cela que le tennis, c'est tellement génial mais en même temps très difficile. Andy est un très grand joueur, je ne l'ai jamais battu auparavant et Cilic non plus, je ne l'avais jamais battu avant ce match. Si je veux avoir une chance demain, il va falloir que je joue très bien, parce qu’Andy est au maximum en ce moment, mais c'était le meilleur défi que je pouvais espérer.
Andy a réussi à se frayer un chemin jusqu'à ce stade et on sait la quantité de travail qu'il faut pour arriver là.
Oui, je l'ai vu en première main. Je sais le nombre d'années qu'il y a passé et tous les efforts qu'il y a mis, que ce soit sur le court ou en dehors des courts. Je le vois tous les jours dans les tournois. J'ai joué contre lui à Vienne la semaine dernière. Il m'a battu facilement. J'étais embêté par ma défaite dans les vestiaires et je l'ai vu passer par les vestiaires pour aller sur un court d'entraînement. Cela montre à quel point il travaille dur et combien il est engagé dans sa tâche et il mérite vraiment d'être n° 1.
Vous avez dit que vous aimiez beaucoup Paris hier, qu’y a-t-il dans cette ville de spécial ? Beaucoup de joueurs aiment bien certaines villes dans l'année, pourquoi vous ici ?
Oui, c'est étrange. J'étais connu dans ma carrière pour être un joueur qui joue bien aux Etats-Unis, c'est normal je viens des Etats-Unis, je préfère jouer là-bas mais j'ai toujours bien joué à Roland-Garros et j'ai toujours bien joué à ce tournoi en France, à plusieurs reprises dans ma carrière. Je ne sais pas à quoi c'est dû, je me sens très confortable ici. Je suis content cette fois-ci de nouveau de pouvoir bien jouer.
Qu’est-ce que vous avez appris de votre dernier match contre Andy ?
Rien ! J'ai gagné quatre jeux seulement, alors j'ai supprimé ce match de ma mémoire. Heureusement, d'autres matchs ont été beaucoup plus serrés et je vais plutôt me référer à ces matchs-là.