Tennis. ITW - Lucas Pouille : "Déçu mais tout n'est pas négatif"

Vidéo - Le Masters 1000 de Monte-Carlo Rolex sur le Rocher de Monaco

C'est terminé pour Lucas Pouille au Masters 1000 de Monte-Carlo. Le Nordiste, qui avait éliminé Richard Gasquet au deuxième tour, est tombé face à un autre de ses compatriotes, Jo-Wilfried Tsonga, en deux sets 6-4, 6-4. Forcément déçu après cette défaite, il préférait relativiser et s'est confié au micro de TennisActu.

Lucas, ça a été plus compliqué pour vous face à Jo-Wilfried Tsonga ?

Oui ça n'a pas été un très bon match des deux côtés. Surtout pour ma part, j'ai pas fait un super match. Les conditions étaient difficiles, Jo contrait bien la balle. Je commence très mal en faisant un mauvais jeu et ça devient compliqué même si après je me procure des balles de break. C'est dommage de ne pas réussir à les faire. Je suis déçu mais tout n'est pas négatif.

Ca ne restera pas un souvenir impérissable ?

Non bien sûr, comme chaque défaite. Après Jo fait parti des meilleurs joueurs mondiaux. Même s'il ne fait pas un bon match, il faut savoir jouer mieux que lui dans ces moments-là pour le battre et je n'y suis pas parvenu. C'était assez frustrant car je n'ai pas réussi à mettre mon jeu en place.

Un huitième à Miami, un huitième à Monte-Carlo, vous êtes dans une belle constance.

Oui, c'est toujours bien d'obtenir de belles victoires. j'ai fait de très bons matchs à Miami, pareil ici à Monte-Carlo. Ca donne de la confiance pour les tournois à venir avec Bucarest et Istanbul. Ce sont deux tournois moins relevés, il faudra continuer dans cette lignée pour aller loin.

Ca ne vous fait pas peur d'aller en Turquie avec tout ce qui se passe dans le monde ?

Je sais pas si on est plus en sécurité là-bas, en Belgique ou ailleurs. Il y aura sûrement des mesures de sécurité qui seront mis en place. Pour l'instant, j'ai pas peur plus que ça. Après quand il y a eu les attentats à Paris, on était pas serein non plus. Il ne faut pas s'arrêter de vivre et je vais surtout me concentrer sur mon tennis.

Quel est donc le programme jusqu'à Roland-Garros ?

Ca sera Bucarest, Istanbul, Rome et Nice. Je ne vais pas à Madrid car ça veut dire qu'il faut jouer toutes les semaines. Je veux arriver à Roland-Garros avec de la fraîcheur donc jouer 7-8 semaines d'affilées avant, je ne suis pas sûr que ça soit la meilleure solution.

Nice, ça n'est pas un piège juste avant Roland-Garros justement ?

Pour l'instant, c'est ce qui est prévu. Si je vois que je vais loin dans les tournois précédants, que je fais de bons résultats, peut-être que je ferai l'impasse et que je me préparerai pour Roland. Pour le moment, c'est ça et on verra par la suite.

Propos recueillis par la rédaction de TennisActu à Monte-Carlo