Tennis. ITW - Lucie Nguyen Tan, 1er titre en mars : "Encore beaucoup de chemin"
Par Alexandre HERCHEUX le 06/04/2022 à 11:27
Mi-mars, Lucie Nguyen Tan, 18 ans, remportait son premier titre professionnel au 15 000$ d'Amiens. 598e mondiale, la Frenchie avance à son rythme. Discrète, elle fait ses gammes depuis près de deux ans sur le circuit professionnel après avoir été jusqu'au 46e rang mondial en juniors. La semaine passée, Lucie Nguyen Tan était invitée au 25 000$ du Havre. Battue au premier tour 7-5, 6-2 par l'Allemande Mona Barthel, la Tricolore, étudiante en STAPS, a pu engranger encore un peu plus d'expérience et se jauger par rapport à une joueuse qui a passé de longues années sur le circuit WTA. Tennis Actu a pu échanger avec Lucie lors de son passage au Havre. L'occasion de découvrir l'une des jeunes joueuses à suivre cette année.
Vidéo - Lucie Nguyen Tan au micro de Tennis Actu au Havre
"Sur son 1er titre : "Ça donne forcément de la confiance mais il ne faut pas se reposer sur ça"
A notre micro, Lucie est bien sûr revenue sur sa semaine en Picardie. "C'était une très bonne semaine. Mon premier titre chez les pros. J'ai enchaîné de bons matchs avec une très bonne solidité. Je me sentais capable mais il faut toujours le faire, ce n'est pas évident. C'était cool. J'ai tout de suite enchaîné donc je n'ai pas trop savouré. Ca donne forcément de la confiance mais il ne faut pas se reposer sur ça", a-t-elle expliqué avec maturité.
Au programme de la semaine en bleu :
— FFT (@FFTennis) March 14, 2022
✅ @BenjaminBonzi et @Gael_Monfils brillent dans le désert
🆠Premier titre pour Lucie Nguyen Tan
Et bien d'autres 👉 https://t.co/II7cF5cxwh pic.twitter.com/HE2o9WZ5zK
"Je fais des études en STAPS, à côté mais je suis focus tennis (...) C'est plus un équilibre pour continuer à utiliser le cerveau"
Très calme, la 32e joueuse française sait où elle va et ne laisse pas les études de côté. Comme beaucoup de jeunes joueuses, elle a choisi de passer un diplôme pour garder un certain équilibre. "J'ai commencé à 3 ans avec ma famille. J'ai continué à jouer et le niveau a suivi. J'ai commencé en club, en ligue, puis à la fédération. De juniors à seniors, je n'ai pas été trop dépaysée. C'est plus professionnel forcément mais le déroulement des tournois se ressemblent. Je fais des études en STAPS, à côté mais je suis focus tennis. Je suis très famille donc je préfère rester en France pour le moment. C'est plus un équilibre pour continuer à utiliser le cerveau", nous a-t-elle expliqué. Elle sera bien entendu l'une des candidates à une wild-card pour les qualifications de Roland-Garros même si la concurrence sera rude.