Tennis. ITW - Steve Darcis : "Être prêt pour Roland-Garros"
Par Yannick GIAMMONA le 12/05/2016 à 07:52
Vidéo - Steve Darcis se prépare avant Roland-Garros à Bordeaux
Après plusieurs blessures et deux opérations au poignet (une première fin 2015, et une autre en début d'année 2016), le Belge Steve Darcis (177e, 32 ans), effectue cette semaine son retour à la compétition, synonyme de préparation pour Roland-Garros. Il joue le tournoi Challenger de Bordeaux, où il a atteint les quarts de finale en battant ce mercredi le Français Mathias Bourgue (170e, 22 ans) en trois sets 3-6, 6-3, 6-4. Il a accepté de revenir pour TennisActu sur sa forme du moment, ses objectifs pour le tournoi bordelais ainsi que ceux pour la suite de sa saison.
Steve, comment ça va ? Pouvez-vous nous dire comment vous vous sentez après ces blessures au poignet et ces deux opérations ?
Là, je ne suis pas trop mal. C'est vrai que je manquais de compétition, je manque de matchs après mes deux opérations au poignet. Je me suis bien préparé, j'ai jamais arrêté de faire du physique. Donc ça va très bien physiquement. Maintenant il faut jouer des matchs pour que le physique revienne aussi en match, parce que c'est tout à fait différent, avec le stress et l'intensité de chaque point. A part le manque de matchs, je me sens assez bien.
Vous vous êtes préparé pour ce tournoi de Bordeaux sur terre battue, comment abordez-vous cette saison sur terre ?
Je me suis d'abord préparé pour essayer d'être prêt pour Roland-Garros. L'objectif était de pouvoir faire un ou deux tournois avant. Je n'en aurai qu'un avec celui-ci à la Villa Primrose, mais je suis content d'être ici. C'est mon club, je joue les matchs par équipe depuis dix ans, donc je me sens super bien ici. L'accueil est fabuleux. C'est un tournoi de préparation pour Roland-Garros, je dois retrouver mes marques. Si je peux gagner des matchs ce sera bien, et si je perds ça ne sera pas dramatique.
Connaissiez-vous justement votre adversaire du second tour, Mathias Bourgue ? A quoi vous attendiez-vous contre lui ?
Je m'attendais à un match très compliqué, très physique. Il a fait craquer Schwartzman sur la fin, c'est une machine physique qui met beaucoup d'intensité et sert très bien. Il fait très peu de fautes, et la bataille a été belle. J'ai dû le faire déjouer. Tous les matchs sont compliqués dans le tableau.
Pensez-vous que le fait de ne jouer que ce Challenger va être suffisant avant d'arriver à Roland-Garros ? Quel est votre objectif pour ce tournoi du Grand Chelem ?
L'objectif, quand on fait un Grand Chelem, c'est d'aller se qualifier. Je sais dans quel état je vais arriver là-bas, je ne serai pas en énorme confiance. J'aurai pas joué énormément de matchs, mais c'est mieux que rien. Au minimum, j'aurai joué deux ou trois matchs, c'est déjà pas mal. Il y a des années où j'arrivais en Grand Chelem sans jouer un seul match. Je vais donc essayer de faire le maximum, je veux pas avoir de regret quoiqu'il arrive. Si je dois être battu au premier tour des qualifications, peu importe.
Voyez-vous plus loin dans la saison, avec après Roland-Garros un autre Grand Chelem que vous appréciez, Wimbledon ? On se souvient d'ailleurs de votre exploit face à Rafael Nadal il y a quelques années.
Non, je n'y pense pas du tout. Je ne sais même pas le programme que je vais faire après. Mon objectif était d'être prêt pour les qualifications de Roland-Garros, après je verrai si je reste sur terre battue ou si je vais directement sur gazon. Là je suis encore un peu dans l'inconnu, je vais voir comment je me sens et puis je déciderai après cette semaine.
Propos recueillis à Bordeaux par Yannick Giammona pour Tennis Actu.