Tennis. ITW - Tsonga : "La Coupe Davis en Croatie je sais pas là"
Par Tennis Actu le 07/09/2016 à 06:20
Vidéo - L'US Open 2016 à suivre sur TennisActu.net
Jo-Wilfried Tsonga a donc été contraint à l'abandon à cause de son genou gauche douloureux lors de son quart de finale contre Novak Djokovic (6-3, 6-2, Abandon). Tsonga inquiet d'autant qu'il a déjà été victime du même mal de par le passé ? Sa réaction en conférence de presse d'après-match.
Jo, qu'est-ce qu'il s'est passé...
J'ai eu un petit souci au premier point du deuxième set sur mon genou qui malheureusement ne s'est pas arrangé au fil des points et au fil des jeux... Cela devenait impossible pour moi de retourner ce match en ma faveur. Donc pour moi, c'était important de sauver ce que je pouvais. Il y a encore des échéances sur la fin de saison et c'est pour ça que j'ai arrêté.
Cela doit être frustrant pour vous car cela vous arrive encore comme l'an passé en quart de finale à l'US Open...
Oui mais ça fait partie du jeu. Voilà, forcément si ça m'arrive c'est qu'il y a des raisons. Le but pour moi est de trouver les raisons d'autant que ça fait un moment que ça dure. Je vais continuer à chercher en espérant que l'on trouve une solution pour enrayer ces problèmes de genou que j'ai, en général, en Grand Chelem et dès que je fais des matches au meilleur des cinq sets.
Et dire que vous sentiez en grande forme pour rivaliser contre Novak Djokovic...
Oui bien sûr, je me sentais plutôt bien. Jusque-là je disais qu'on était jamais à l'abri de rien avec moi. La preuve encore ce soir (mardi). C'est dommage mais on va continuer à chercher les raisons à tout ça et essayer vite de les résoudre.
Quelles sont vos chances d'aller à Zadar et jouer la demie de Coupe Davis contre la Croatie ?
Euh... pour être honnête, je n'en ai aucune idée. Il faut que je passe des examens avec le docteur de l'équipe de France. Il doit lui aussi se faire une idée de ce qui est possible ou pas. Je pense surtout à sauver ma fin de saison et ça en fait partie. Si ma place n'est pas à Zadar, ce sera pour plus tard et si on gagne la demie. Je dois faire des examens à Paris et on va pouvoir se rendre compte du mal une fois qu'on aura vu les images des radios. Et là, on prendra la décision à ce moment-là.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu à New York