Tennis. Justice - Zverev et son procès : "Pourquoi y aurait-il un problème ?"
En juillet dernier, RTL Allemagne annonçait que le parquet de Berlin avait demandé l'émission d'une ordonnance pénale contre Alexander Zverev. Celle qui est mère de la fille de l'Allemand, Brenda Patea, l'accusait d'agression. En novembre 2023, on apprenait que l'Allemand avait été condamné à verser 450 000 euros pour violences conjugales. Depuis, le joueur a fait appel de la décision et a poursuivi sa carrière. Lundi, Zverev a appris que son procès débuterait le 31 mai, pendant la première semaine de Roland-Garros 2024. Le tribunal sera ensuite réuni les 7, 11, 18 et 21 juin, puis les 5, 12 et 19 juillet. En conférence de presse, l'Allemand n'a pas été bavard en conférence de presse après sa victoire ce mardi au premier tour de l'Open d'Australie contre son compatriote, Dominik Koepfer.
Vidéo - Alexander Zverev sur son procès en juin prochain
Retrouvez ici le tableau Messieurs de l'Open d'Australie 2024
L'échange entre Zverev et les journalistes :
Puis-je vous poser une question sur le procès en Allemagne ? Pensez-vous qu'il soit approprié de continuer à siéger au conseil des joueurs de l'ATP alors que cette affaire est en cours ?
ALEXANDER ZVEREV : Pourquoi ne le serait-ce pas ?
Il y a évidemment un point d'interrogation sur votre jugement, et c'est le tribunal qui décidera.
ALEXANDER ZVEREV : Ce n'est pas le cas.
Vous avez la confiance de vos collègues pour continuer à jouer ce rôle ?
ALEXANDER ZVEREV : Oui, je le pense. Je veux dire, je pense que oui. Personne ne m'a rien dit. Je n'ai aucune raison de ne pas le croire.
Certains disent que vous ne devriez pas jouer, et encore moins occuper une position de leader. Qu'en pensez-vous ?
ALEXANDER ZVEREV : Comme qui ? Des journalistes disent cela, certains, qui s'intéressent davantage à cette histoire pour écrire un article.