Tennis. Open d'Australie - Alizé Cornet : "C'est sympa d'enchaîner"
Par Elisa CHAUVEL-JAMES le 19/01/2016 à 12:35
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Alizé Cornet enchaîne les victoires. Après avoir remporté le tournoi d'Hobart, la Française s'est qualifiée pour le deuxième tour de l'Open d'Australie. Lors de la conférence de presse, la Niçoise s'attendait à jouer la tête de série n°2 Simona Halep. Mais surprise pour la Tricolore, la Roumaine a été éliminée d'entrée. La joueuse de 25 ans continuera-t-elle sa série de victoires ?
Ce fut un match rapide pour vous. Moins d'une heure de jeu ...
Je me suis bien économisée pour le tour d'après. J'ai fait un match solide, la fille était un petit peu à côté de ses pompes et je ne l'ai pas laissé respirer. Un match en moins d'une heure, ça fait plaisir et ça fait du bien pour peut-être le combat que sera le deuxième tour.
C'est le match parfait après votre victoire à Hobart ?
Oui c'est sympa d'enchaîner autant de victoires d'affilées. Cinq victoires d'affilées cela ne m'était pas arrivé depuis un moment, depuis 2014 donc ça commence à dater. C'est cool de ressentir cet enchaînement de victoires surtout sur des scores faciles, cela prouve vraiment que j'arrive à écourter quand il y en a besoin.
Du point de vue du ressentir, c'est vraiment ça, on sent que cela revient ...
Oui après, je sais que l'on peut très vite le perdre donc je ne m'enflamme pas. Je sais que je suis sur la bonne voie et surtout mentalement au niveau de mon attitude je suis aussi en pleine progression et cela me donne encore plus de motivation et de satisfaction. Mon tennis aura un peu moins de haut et de bas. ça bosse et j'apprends encore des choses.
C'est important de savoir pourquoi ça y est cela remarche ?
C'est le travail, cela a toujours été mon credo. Cet hiver j'ai énormément travaillé donc ce n'est pas une surprise. Au bout d'un moment quand on travaille aussi dur, c'est quand même pas facile quand il n'y a pas de récompense derrière. Là les résultats arrivent très tôt dans l'année. Je ne vais pas raler mais je ne m'y attendais pas. Au final c'est vraiment super et cela me montre que je vais dans la bonne direction et qu'il faut que je continue comme ça.
Nouvelle structure, nouvel entraîneur, ça porte ses fruits assez rapidement, c'est ce que vous attendiez que cela marche aussi vite ?
Non justement c'est ce que je viens de dire. Je crois vraiment beaucoup en ma structure et ce que j'ai mis en place au bout de trois quatre mois. Mais dès que cela marche au bout de la deuxième semaine de l'année avec un titre, cela fait très plaisir. C'est vraiment la structure que je recherchais depuis longtemps et je me suis donné les moyens pour la mettre en place avec l'aide de Patrick Mouratoglou qui m'a conseillé il y a quelques mois de cela. J'ai vraiment une équipe au top, je me sens bien dans ma tête. Cela se voit sur le terrain, je me fais vraiment plaisir. Mon tennis est là.
On sait que le mental joue toujours. Le fait aussi d'être revenue dans votre Sud, cela vous aide à être mieux ?
Oui peut-être. Je suis revenue au racines, cela faisait 4 ans que je m'entraînais à Paris et cela avait très très bien marché. C'était vraiment super ces 4 années à la fédé. Je pense que j'arrivais à un moment de ma carrière où j'avais besoin de retourner aux sources et l'académie de Patrick s'est ouverte juste au moment propice pour moi. J'ai vraiment l'impression de retourner dans mes jeunes années sur le circuit. C'est toujours agréable d'être chez soi quand on est aussi loin et aussi longtemps dans l'année. Cela joue peut-être un petit peu. C'est une accumulation de choses positives qui fait que cela fonctionne.
Vous nous faîtes le pitch s'il vous plaît pour le prochain match ? Il n'y a pas de conditionnel, c'est Halep. Petit souci en début de saison, on ne sait pas trop où elle en est ...
Petit souci ? Je l'ai vu jouer à Sydney et je l'ai trouvé plutôt en forme. Des joueurs qui aiment bien avoir un petit back-up au cas où cela ne se passe pas bien, une petite blessure, un truc, bon. Après Halep elle joue très bien, c'est une fille super solide, que j'ai battu certes l'année dernière mais bon j'avais sorti un énorme match, il faut de nouveau sortir ce genre de match. Je n'ai pas envie de m'occuper d'elle, de comment elle est, ce qu'elle ressent. Je dois vraiment rester focus sur ce que j'ai à faire sur le court. J'ai plein de matchs derrière, de bonnes victoires et j'espère que cela va m'aider au moment où je vais la jouer. Chaque matchs de tennis est différent. On verra comment cela se passe. Je n'ai pas grand chose à perdre sur ce matchet c'est dans ces conditions-là que je joue le mieux.
Propos recueillis par la Rédaction de Tennis Actu à Melbourne