Tennis. Open d'Australie - Benjamin Bonzi : "Le match de l'OM... ne m'en parlez pas !"

Benjamin Bonzi a été le premier Français à gagner sa place au troisième tour de l'Open d'Australie ce mercredi. Le Gardois a contenu en quatre manches Francesco Passaro. Mené deux manches à zéro, l'Italien est redevenu dangereux mais le Tricolore a su lui fermer la porte (6-2, 6-4, 3-6, 6-4). Il aurait pu retrouver vendredi Hugo Gaston. Mais le Toulousain, touché aux abdominaux, a jeté l'éponge face à Jiri Lehecka. Le Tchèque est un sérieux client. Bonzi devra sortir le grand jeu. Il a déjà atteint deux fois le troisième tour d'un tournoi du Grand Chelem, dont Melbourne en 2023, mais n'a jamais pu rejoindre la deuxième semaine. 

Vidéo - Corentin Moutet au 2e tour de l'Open d'Australie

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"Je me suis levé à 7h10 pour regarder le match de l'OM"

Fan de l'Olympique de Marseille, le Tricolore n'a pas manqué le match de son équipe favorite mardi soir contre Lille en Coupe de France. Les Olympiens se sont inclinés au tir au but. "Ne m'en parlez pas, j'ai suivi le match... Pas de commentaire, pas aujourd'hui, c'est trop dur", a-t-il déclaré dans des propos rapportés par L'Equipe. "Mais bien sûr, j'ai regardé le match ce matin ! J'étais chez le kiné, déverrouillage, je me suis levé à 7h10 pour regarder le match, je n'ai pas raté une minute. Ça va, je jouais en deuxième, il fallait se lever tôt. J'ai vu tout le match. Si j'avais joué en nocturne ? J'aurais regardé la deuxième mi-temps (sourire). C'est le jeu des tirs au but. C'était un bon match dans l'ensemble. On se construit petit à petit. Il y a des bonnes choses. 

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— FFT (@FFTennis) January 15, 2025

"C'est super d'être à l'autre bout du monde et d'avoir ces personnes qui nous encouragent et nous poussent"

Concernant Melbourne, le 64e joueur mondial a évoqué les soutien des supporters français, très bruyants en tribunes. Les fans Bleus répondent présent et les joueurs apprécient. "On est hyper contents qu'ils soient là ! Ils étaient déjà là au premier tour. Ils sont toujours en forme. C'est super d'être à l'autre bout du monde et d'avoir ces personnes qui nous encouragent et nous poussent. C'est plus gênant pour nos adversaires. J'arrive à rester concentré, à faire une bulle autour de moi et ça me pousse sur la fin. Je pense que lui, ça lui met une petite pression sur les épaules, quand il commence à rater un peu sur le dernier jeu et qu'ils sont là à hurler dès qu'il fait une faute. Jusqu'à maintenant, c'est à mon avantage et c'est super cool de les avoir au bord du terrain."