Tennis. Open d'Australie - Roger Federer l'avoue : "On est tous un peu perdus"
Par Tennis Actu le 19/01/2020 à 09:37
Roger Federer, à 38 ans, ne peut pas trop se permettre de batailler dès le premier tour s'il veut aller au bout et remporter son 21e titre du grand chelem. Pour démarrer, le Bâlois affrontera l'Américain Steve Johnson, demi-finaliste au Challenger de Bendigo. Potentiellement, Roger pourrait retrouver Filip Krajinovic, Hubert Hurkacz, Denis Shapovalov, Roberto Bautista-Agut puis Novak Djokovic. Sans aucun match officiel dans les jambes, seulement un match exhibition pour la bonne cause, difficile se savoir à quel niveau évoluera le Maestro. Alors qu'en pense Roger Federer alors que sa conférence de presse, ce samedi à Melbourne, a tourné principalement sur la polémique concernant les matches de qualifications qui ont eu lieu mardi dernier et qui ont été fortement perturbés par la qualité de l'air et la fumée liées aux incendies en Australie. Roger Federer a clairement répondu aux critiques.
Vidéo - Roger Federer lors de sa conf de presse à l'Open d'Australie
"Je suis content d'être de retour en Australie, de jouer ici, j'adore ça, a expliqué Roger Federer. C'est une situation piégeuse, je vais jouer l'Américain Steve Johnson qui a beaucoup joué cette semaine, qui est prêt, qui a des matches derrière lui contrairement à moi. Il va falloir que je rentre tout de suite dedans. Je sais que la route jusqu'au titre est très longue. Je vais prendre les choses match par match. Mes attentes ne sont pas élevées."
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"Est-ce que je peux aller sur le court et dire à tout le monde d'arrêter de jouer ?"
Quant au début de sa conférence de presse et sur le fait que les joueurs des qualifications ont souffert des conditions de jeu mardi à Melbourne, Roger Federer a répondu aux critiques sur son éventuel manque d'implication sur le sujet, selon certains ! "J'étais dans le bureau de l'organisation ce jour-là pour demander qu'elle était la situation, a expliqué Roger Federer. On entend qu'il faut rester à l'intérieur et en même temps on lance des matches. Je leur ai dit : Je pense qu'on est tous un peu perdus. Est-ce dangereux de jouer, est-ce totalement sans danger ? Et à côté de ça il faisait chaud, certains joueurs ne sont pas habitués à jouer quand il fait 33, 35 degrés, ça peut être dur à encaisser. Donc qu'est-ce que je peux faire ? Je peux aller dans leur bureau et discuter avec eux. J'y suis allé le mardi, j'y suis retourné le mercredi. Je leur ai dit : Ecoutez, la communication est la clé, on doit faire plus parce que j'ai l'impression de ne pas avoir reçu assez d'informations."
"On prend tous soin les uns des autres"
Avant de conclure sur le sujet : "Est-ce que je peux aller sur le court et dire à tout le monde d'arrêter de jouer ? Je peux essayer, mais je ne pense pas que ça serve à grand-chose. Je ne pense pas que je puisse faire plus que ce que j'ai fait. Je suis au conseil des joueurs, sur le circuit depuis très longtemps, je suis passé par les plus petits classements, par les juniors. On prend tous soin les uns des autres. Je comprends les frustrations, mais cette fumée, c'est nouveau pour tout le monde."