Open d'Australie - L'incroyable histoire de Shuai Zhang

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Les commentateurs ne donnaient vraiment pas cher de la peau de Shuai Zhang lors du tirage au sort du tableau de l'Open d'Australie. La Chinoise, née en 1989, n°113 au classement WTA, devait affronter d'entrée la n°2 mondiale Serena Halep. Avec une seule victoire sur le circuit, à Guangzhou en 2013, il semblait bien qu'elle allait se faire goulûment croquer par "l'ogresse" Roumaine, qui, elle, compte 11 titres à son palmarès et qui faisait partie des favorites pour la victoire finale à Melbourne. Il faut dire aussi que depuis une première participation sur un Grand Chelem, l'US Open en 2008, Shuai Zhang n'avait jamais réussi à aller plus loin que le premier tour. Pas une victoire en 8 ans. Rien. Nada. 14 défaites. La disette. Le vide intersidéral. Les Abysses. Découragée, la joueuse songeait à mettre un terme à une tout de même jolie carrière, faite de 17 titres ITF. Mais le tennis a ses raisons que la raison ignore. Pour l'un de ses derniers matchs en Majeurs, ce mardi 19 janvier, elle avait fait venir ses parents, deux anciens sportifs de haut niveau, afin qu'ils puissent la voir jouer, peut-être une ultime fois, le tournoi australien. A Melbourne, elle a cette fois sorti le grand jeu... et Simona Halep. Elle retrouvera au prochain tour la Française Alizé Cornet, pour qui cette défaite de la Roumaine a dû faire figure de divine surprise.