Tennis. Open d'Australie - Roger Federer : "Je suis un privilégié, OK"
Par Tennis Actu le 18/01/2018 à 17:50
Roger Federer qualifié pour le 3e tour de l'Open d'Australie ce jeudi et en 3 sets face à Jan-Lennard Struff, 6-4, 6-4, 7-6. Le Suisse jouera le Français Richard Gasquet pour une place en huitième de finale à Melbourne. Federer a dominé Jan-Lennard Struff en trois petits sets mais un tie-break dans le 3e tout de même : 6-4, 6-4, 7-6 (4) en 1h55 de jeu. Federer qui en a profité aussi pour éteindre au micro de Jim Courier lors de son interview d'après-match "le fait qu'il soit privilégié plus que les autres pour jouer en night session alors qu'il a fait une chaleur accablante ce jeudi à Melbourne". Voilà la réponse de gentleman Roger Federer à la question, s'il est un privilégié ?
Vidéo - Open d'Australie 2018 - Federer à l'entrainement à Melbourne
"Oui, on peut le dire comme ça. Mais est-ce que j'ai mérité cette programmation ? À 36 ans et avec ma carrière, je le crois aussi. Et puis surtout, qui pousse pour me placer en soirée, l'organisation, les télévisions ? Je ne sais pas. Mais ce n'est pas moi. Je fais part d'une préférence, comme d'autres. Par contre, je ne décide de rien. Et je le répète, j'étais parfaitement prêt à disputer mon match durant la journée. Si je vais m'entraîner à Dubaï par 45 degrés, c'est justement pour encaisser des journées comme aujourd'hui à 38 ou 39 degrés. Après, j'ai vu en effet que c'était dur pour tout le monde. Ce sont des choses qui arrivent en Australie. Le problème, c'est que sous cette chaleur, ton corps peut tout d'un coup avoir une réaction bizarre. Et pour éviter ça, tu ne peux pas vraiment te préparer. Comme je pense tous les autres joueurs l'ont fait, j'ai effectivement demandé à jouer le soir. Et je sais que c'est un privilège. Je crois aussi savoir que la télévision aime aussi que je sois sur le court en night session. Après, il est inutile de nier le fait que ce soit plus agréable qu'en plein soleil. Mais si je suis programmé un jour dans la journée, je l'accepterai il n'y a pas de problème avec ça, cela fait partie du quotidien d'un joueur de tennis."