Tennis. Open d'Australie - Tsonga : "Baghdatis est surprenant"

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C'était un duel de finalistes lors de ce premier tour de l'Open d'Australie 2016... Et cela avait tout pour être un match piège pour Jo-Wilfried Tsonga, opposé au Chypriote Marcos Baghdatis.  De fait, le Français a dû arracher sa qualification dans la douleur, après un combat de 4 sets (6-4 4-6 6-4 6-2) devant un public tout acquis à la cause de son adversaire. Il est revenu après cette victoire à l'arrachée sur ce match difficile et évoqué sa participation au tournoi de double mixte tout en niant avec la dernière fermeté que non, il ne sortirait pas la jupette pour jouer avec Kristina Mladenovic !

Jo-Wilfried Tsonga, êtes-vous satisfait de votre premier tour ici à Melbourne ?

Oui, oui ; aujourd'hui je suis content. Le principal, c'était vraiment de sortir de là vainqueur. C'est évidemment toujours le principal, mais ce n'était pas un premier tour facile : Marcos (Baghdatis) est un bon joueur, c'est un joueur qui peut-être surprenant, et encore plus dans ces conditions qu'il aime bien : il est très supporté ici, et joue souvent son meilleur tennis en Australie. Donc pour moi c'est bien d'avancer, malgré tout je n'ai pas fait un très très bon match, j'ai eu pas mal de déchets, mais à côté de cela je me suis bien comporté, j'ai été très humble dans ma façon d'aborder le match puisque même si je ne jouais pas très bien, j'étais là, je me suis accroché et au final je m'en suis sorti en quatre sets et cela m'a permis aussi de prendre mes marques sur ce court.

Vous avez eu une prise de bec avec l'arbitre, que s'est-il passé ?

Il y avait des supportes, qui, entre deux balles de service, n'étaient pas, comment dire... de se manifester, du coup, je ppouvais pas servir ma deuxième balle, du coup c'était gênant. C'est perturbant, et puis ça me coupe dans mon élan. Ca arrive une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois, six fois. Et puis en fait c'est tout le temps et l'arbitre ne dit rien. Au bout d'un moment, forcément, on a envie que ça change un peu.

C'était un match entre deux finalistes de Melbourne ... Vous y avez pensé ? Vous en avez parlé ?

Non, non, pas spécialement. Et on n'a pas parlé beaucoup... 

Et le temps passe vite !

Le temps passe vite, oui et non ! Ca dépend des situations. J'avoue que quand je prends un bain froid, le temps ne passe pas vite. Mais oui, le temps passe assez vite. 

Vous avez alourdi votre programme : je crois savoir que vous êtes inscrit en mixte ?

Oui : parce que moi, la dernière fois que j'ai fait finale, je jouais le double, donc je me dis que si je joue un peu plus, c'est mieux... (rires). Sérieusement, on pourrait être amenés à jouer des doubles mixtes plus importants dans le futur, donc si on a la possibilité de jouer quelques matches, si on se qualifie... Je n'ai pas anticipé la possibilité qu'on soit aux Jeux Olympiques, mais c'est le seul tournoi où l'on pourrait le faire, parce qu'à Roland-Garros c'est trop compliqué à causes des échanges sur terre-battue, et sur gazon aussi car le troisième set est "normal", et puis c'est un peu le seul moment où on pouvait jouer ensemble sur un double mixte, donc cela pouvait être sympa de préparer un éventuel tournoi au mois d'août.

Donc à Rio, on pourrait voir Jo-Wilfried Tsonga en simple, en double, et en double mixte ?

On ne sait pas encore. Déjà, je ne suis pas qualifié pour le simple, pour le double je ne sais pas, et pour le mixte non plus. Donc le mieux c'est d'anticiper un peu tout, et puis on verra ce que je ferai sur le moment. Pour l'instant il n'y a rien d'acté, mais déjà, c'est sympa de jouer avec elle.

Mais vous n'allez pas mettre la jupette pour jouer avec elle comme Nicolas Mahut l'avait fait à Roland ?

La jupette, moi ? Non ! Je peux vite être ridicule en jupette !

Propos recueillis par la Rédaction de Tennis Actu à Melbourne