Tennis. Présidentielle 2017 - Tsonga : "Chacun est libre de choisir"
Par Nastassia DOBREMEZ le 05/05/2017 à 12:05
Jo-Wilfried Tsonga est de retour à l'entraînement. Après un excellent début de saison (Rotterdam, Marseille), un bébé (Shugar né le 23 mars dernier), et des défaites précoces à Indian Wells et Monte-Carlo, le Français se prépare à Roland-Garros pour ses prochains tournois : Madrid, Rome, Lyon et Roland-Garros. A l'occasion de son engagement pour Village Kinder dont il est le parrain, Tsonga était l'invité de Marc-Olivier Fogiel sur RTL ce jeudi soir. "J'étais déjà très comblé avant qu'il n'arrive, je le suis encore plus maintenant, a-t-il confié. Au départ, on se dit que ça va être chouette. Mais quand ça arrive, ce n'est pas chouette, c'est extraordinaire. Je me régale, j'espère que je vais être capable de lui ramener des trophées à la maison. Pour les entraînements, ça a été surtout compliqué à la naissance parce que ça ne s'est pas passé comme prévu [Shugar a dû être placé sous assistance respiratoire]. J'ai mis ça tout de suite en priorité, je ne me suis pas trop entraîné, j'ai eu un petit passage de flottement. Mais maintenant que tout va bien, j'ai repris et je n'ai pas perdu grand chose".
Vidéo - Tsonga, papa comblé et de retour sur les courts
Tsonga : "Tout le monde imagine bien ce que je pense des présidentielles"
Le Français a également parlé de Coupe Davis : "J'aimerais bien pouvoir contribuer à qualifier l'équipe de France pour la finale de la Coupe Davis [demi-finale du 15 au 17 septembre prochain contre la Serbie]". Et de revenir sur le fait que Yannick Noah avait déclaré que Tsonga ne jouerait pas cette compétition en 2017 avant de se rendre disponible : "Je n'ai pas changé d'avis. Cette phrase, elle vient d'une discussion que j'avais eue avec lui au mois de novembre. Entre temps, ça avait changé. En début de saison, c'était normal que je puisse pas jouer. Je n'allais pas laisser mon enfant qui venait de naître sous assistance respiratoire. Pour l'équipe, ça n'aurait pas été bon. Maintenant, on va arriver sur cette demi-finale. Ca va être important de se tirer la bourre avec les gars de l'équipe pour essayer d'être sélectionné".
Dimanche, c'est le second tour de l'élection présidentielle en France : "J'ai l'habitude de donner mon avis, je suis pour les différences. Chacun est libre de choisir. Tout le monde imagine très bien ce que je pense de tout ça et l'importance d'aller aux urnes dimanche".