Tennis. Roland-Garros - Del Potro : "Un bon souvenir pour Benneteau"
Par Theo MOUTON le 01/06/2018 à 19:10
Juan Martin Del Potro a réalisé une prestation solide pour sortir Julien Benneteau de Roland-Garros, en 3 sets, 6-4, 6-3, 6-2 ce jeudi. Le Français a, lui, bien bataillé mais l'Argentin était trop fort. Son coup droit surpuissant a fait souffrir le Français, qui n'a jamais pû prendre le contrôle des points. La tour de Tandil a montré qu'il serait un outsider à Nadal à prendre au sérieux. Au-delà du jeu, cette fin de match était sous le signe de l'émotion, puisque ce choc était synonyme de dernier match à Roland-Garros pour Julien Benneteau. Après le match, c'est par des paroles bourrées d'émotions qu'il s'est confié au public, debout, mais surtout à sa famille. En conférence de presse, Del Potro est revenu sur ce match et les adieux du Français.
Vidéo - VIDÉO : Julien Benneteau a dit ADIEU à Roland-Garros !
Félicitations. C'était le dernier match de Julien Benneteau aujourd'hui. Il y a 2 jours, Nicolas Mahut a dit que c'était peut-être son dernier match sur terre battue. Et quand tu as joué contre Roddick à l’US Open, c'était aussi son dernier match. Etes-vous en mission pour envoyer les joueurs à la retraite ?
Marat Safin a dit la même chose. Je ne m'attendais pas à leur faire cela. Julien a eu une super carrière. Il a montré aujourd'hui un très bon niveau de tennis. J'étais ravi de le voir jouer, avec sa famille à Roland-Garros, sur ce court Central. Ce sera un bon souvenir pour lui.
Ce n'est pas la première fois qu'un joueur français joue avec toi et qu’après, il dit qu'il prend sa retraite. Qu'est-ce que tu en penses ?
Une fois que j'ai terminé le match, j'ai toujours un peu d'émotion quand la personne avec qui j'ai joué dit qu'elle se retire. C'est un moment où j'essaye de faire quelque chose de spontané. Ici, la situation méritait qu'il soit, lui, sous les feux des projecteurs. Bien entendu, j'ai partagé son émotion parce que j'étais à côté de lui. Je voyais qu'il y avait toute sa famille, son public. Il était là, à Paris, au Philippe-Chatrier. C'est vraiment l'endroit où bien des joueurs voudraient prendre leur retraite.