Tennis. Roland-Garros - Gilles Moretton : "On a eu raison de maintenir nos juges de ligne"
La conférence de presse de l’édition 2025 de Roland-Garros se tenait ce jeudi matin. Au cours de celle-ci, Gilles Moretton, président de la Fédération française de tennis, a confirmé le choix du tournoi parisien de maintenir les historiques juges de ligne. Il a justifié cette décision par la qualité de l’arbitrage français ainsi que par les réserves émises par certains joueurs concernant l’arbitrage électronique sur terre battue. Roland-Garros demeure le dernier tournoi avec la présence de juge de ligne.
Vidéo - Gilles Moretton évoque les juges de ligne à Roland-Garros
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"J’aurais d’ailleurs tendance à dire que le tournoi de Monte-Carlo nous donne raison..."
“On est une fédération de clubs, de licenciés où on a des compétitions tous les week-ends, où on a des arbitres qui œuvrent au quotidien. Et je le dis en toute modestie, on est le meilleur pays fournisseur d’arbitres sur le circuit. On a cette fierté parce qu’on a une formation […] on est une référence et on souhaite le rester. J’aurais d’ailleurs tendance à dire que le tournoi de Monte-Carlo nous donne raison quand j’entends ce qu’il s’est passé avec des joueurs partagés, parce que certains se demandaient si la machine se trompait en ayant la marque sous les yeux. Je crois que c’est du 50-50, je ne vais pas rentrer dans le détail.“
"La volonté fédérale est de conserver les arbitres le temps que l’on pourra"
Enfin, Moretton a également évoqué le futur des juges de ligne et de l’arbitrage français. “On est très fiers de soutenir notre arbitrage en France. […] Maintenant, il ne faut pas oublier que ce sont les joueurs qui tirent la locomotive. Je pense que l’exemple de la terre-battue, qui était déjà un souci pour la machine parce qu’il y a une marque contrairement aux surfaces rapides ou au gazon, nous donne raison de maintenir nos arbitres, nos juges de ligne sur le tournoi de Roland-Garros. En tout cas, la volonté fédérale est de conserver les arbitres le temps que l’on pourra. L’ATP et la WTA ont pris une décision, mais demain ce sont les joueurs qui décident, et si les joueurs font l’unanimité, ils pourraient décider de ne pas jouer s’il n’y a pas la machine, ce qui n’est pas le cas actuellement sur terre battue.“