Tennis. Roland-Garros - Nadal ravi de savoir que Korda a appelé son chat Rafa

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Son prochain tour contre Sebastian Korda, 213e mondial, devrait probablement servir à répéter ses gammes une nouvelle fois avant les plus grandes échéances. Mais comme à son habitude, Nadal se méfie et ne prend pas son adversaire à la légère. D'autant qu'il a vu son père, Petr, jouer à la télévision. Mais le jeune joueur devra dépasser l'émotion de jouer face à son idole. Ce qui ravit le Majorquin.

Victoire de Rafael Nadal 🇪�'

L'Espagnol s'impose 6-1, 6-4, 6-0 face à Stefano Travaglia et se qualifie pour les huitièmes de finale de #RG20

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— France tv sport (@francetvsport) October 2, 2020

Bonjour Rafa, félicitations d'avoir gagné aujourd'hui. Je me demandais, le joueur contre lequel vous allez jouer est très excité de jouer contre vous. Il est ravi. Bien entendu, vous n'allez pas le traiter différemment, mais qu'est-ce que cela représente pour vous d'avoir un tel impact sur la génération à venir ?

On me voit à la télé depuis très longtemps ! Cela me rappelle quand j'étais enfant, que je regardais Sampras, Andre Agassi, Carlos Moya et d'autres ! Ce que cela signifie en revanche de négatif, c'est que j'ai 34 ans ! Ça, c'est le côté moins sympathique. Mais encore une fois, je suis content d'entendre cela. Je sais qu'il joue bien, c'est un jeune, il a de la puissance, et il a un avenir énorme. J'espère simplement qu'il ne va pas le concrétiser tout de suite !

Bravo Rafa. Feliciano Lopez a été pour la 74^ème fois sur le tableau d'un Grand Chelem. Qu'est-ce que cela représente d'être pendant 18,5 ans à tous les tournois du Grand Chelem quasiment.

C'est assez incroyable. Ça veut dire qu'il n'a jamais été blessé. C'est de la chance déjà. Cela montre aussi qu'il est passionné par ce sport, puisqu'il a pu maintenir un niveau de tennis durant des années sans se blesser. Et ça, c'est important.

Bonjour Rafa. Cette année, Roland-Garros est différent, que ce soit sur les courts ou en dehors. Mais vous continuez à gagner néanmoins ! J'aimerais savoir, pour cette année à Roland-Garros, quels sont les côtés différents, quels sont les challenges qui sont différents et quels sont ceux qui sont les mêmes ?

Tous les challenge restent les mêmes. Je joue avec la même passion, la même motivation. Les conditions auxquelles nous faisons face sont totalement différentes d'un Roland Garros habituel, c'est vrai. Bien sûr, on n'est pas en situation idéale, mais on est là. Et il nous faut faire de notre mieux à chaque instant, tout d'abord, pour nous-mêmes, puisque nous avons la chance de pouvoir jouer au tennis malgré la situation mondiale difficile. Beaucoup de gens sont en train de souffrir dans le monde. Au moins, il faut nous battre et produire un joli spectacle pour ceux qui nous regardent chez eux comme ici. Je suis ici pour faire de mon mieux. Aujourd'hui, cela a été un match très positif, et j'espère pouvoir continuer.

Désolé si on vous a déjà posé la question, mais je viens de me connecter... Que pensez-vous de jouer contre Sebastian Korda, qui a dit qu'il vous idolâtrait ! Il a dit : "Je l'aime tellement que mon chat s'appelle Rafa !"

Je suis ravi de le savoir, ravi de l'apprendre ! Mais dans le même temps, il est jeune, il joue bien, il a plein d'énergie. Il a tout ce qu'il faut pour devenir une grande star du tennis. Je pense qu'il sera difficile à battre, je suis prêt pour mener un bon combat contre lui. Je pense que je joue mieux chaque jour, et j'espère pouvoir continuer.

Rafa, que savez-vous de son père, Petr KORDA, qui a gagné un Grand Chelem en 1998. Je sais que vous étiez un peu jeune à l'époque, mais vous suiviez le tennis et vous savez ce qu'il a fait ?

Oui, je l'ai vu jouer à la télévision à de nombreuses reprises, même si j'étais jeune à l'époque, je jouais déjà au tennis. Je joue au tennis depuis que j'ai 3 ans ! Je suivais donc déjà le tennis à la télé, et je connais son père. Je sais que c'était un excellent joueur.

Bonjour Rafa, félicitations. Cinq jeux aujourd'hui, cinq jeux l'autre jour. Vous jouez contre tout le monde un peu facilement. Est-ce que vous êtes un peu comme Borg, qui dominait ses adversaires ? Comment pouvez-vous expliquer cela ? On dit qu’il y a maintenant beaucoup plus de profondeur en tennis chez les hommes.

Je comprends la comparaison, mais ce sont des époques différentes, je vais sur le court jour après jour, en sachant que je peux perdre ; quand je peux gagner, j'essaie de gagner, et aujourd'hui, j'ai joué contre un adversaire qui jouait très bien, qui a fait un très bon tournoi à Rome, et aussi deux très bons matchs contre Pablo Andujar et Nishikori. Je respecte totalement cet adversaire, et quand je vais sur le court, j'y vais pour jouer mon meilleur tennis.

Je crois qu'il a fait des progrès, il a joué un très bon deuxième set. J'étais ravi de pouvoir trouver un moyen de le battre. Mais je n'ai pas le sentiment de dominer, bien sûr les résultats sont ce qu'ils sont. Mais la réalité est une autre histoire, chaque match est une lutte, un challenge.