Tennis. Roland-Garros - Osaka : "C'est comme un travail, horaires..."
Par Roxane TEJERINA le 31/05/2018 à 10:38
Comme elle le fera remarquer plus tard, Naomi Osaka a déjà atteint le troisième tour à Roland-Garros. Cette année, elle tentera de faire mieux. Face à Zarina Diyas ce mercredi, la Japonaise a validé son ticket pour égaler son meilleur résultat dans la capitale française pour sa troisième participation. Score final 6-4, 7-5. Un début de tournoi solide pour la lauréate surprise d'Indian Wells, à seulement vingt ans: elle n'a pas lâché un set. Pourtant depuis son sacre en Amérique, les résultats n'étaient pas flamboyants: 2e tour à Miami, Rome et 1e tour à Madrid. En conférence de presse, la conscrite de Jelena Ostapenko et Alexander Zverev (1997, excellent cru) expliquait ce regain d'énergie par le fait que ce soit un Grand Chelem. Et il est vrai qu'elle y performe plutôt bien: en huit précédentes participations dans les quatre tournois, elle ne s'est arrêtée qu'une seule fois d'entrée (ici même en 2017). Et puis comme toujours, Naomi Osaka fait preuve d'humour. Qu'on a parfois du mal à cerner...
Vidéo - Roland-Garros - Le stade du futur et son nouvel écrin
"Je ne considère pas vraiment Roland-Garros comme étant de la terre battue, parce que j'ai déjà atteint le troisième tour auparavant. Ce n'est pas vraiment de la terre battue pour moi, dans mon esprit. Je ne sais pas si cela répond à votre question, désolée. En général, je joue mieux au Grand Chelem, je me concentre sur le tennis. Je ne cherche pas à trouver des excuses en fonction de la surface pour voir si je suis plus adaptée à telle ou telle surface. Ma première priorité ici, c'est de bien jouer, de bien m'en sortir pendant les matchs, et de faire abstraction du fait que la surface soit de la terre battue."
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— NaomiOsaka大å‚ãªãŠã¿ (@Naomi_Osaka_) May 30, 2018
Sur sa relation avec le site... "Je ne suis ici que si je dois être ici, pour tout vous dire, si j'ai un match ou autre chose, et pour manger mon déjeuner. Même avant, quand j'étais plus petite, j'aimais bien marcher, déambuler, et avoir l'expérience de l'atmosphère du tournoi. A présent, je pense davantage à cela comme un travail où je dois arriver sur les lieux à l'heure, repartir à l'heure. Je repars aussi vite que possible, comme un travail." Pour égaler mon meilleur résultat dans un tournoi du Grand Chelem - un huitième à Melbourne, 2018 -, la 21e joueuse mondiale affrontera Madison Keys ou Caroline Dolehide.