Tennis. Roland-Garros - Ostapenko : "Une journée épouvantable"

Jelena Ostapenko n'oubliera probablement jamais la journée du 10 juin 2017, date de son premier sacre en Grand Chelem, à Roland-Garros, à l'âge de 20 ans et alors qu'elle n'était même pas tête de série. En revanche, on parie volontiers que ce 27 mai 2018, elle fera tout pour l'oublier. En un peu plus d'une heure et demie de jeu, celle que ses parents voulaient appeler "Alona" a vu son trophée Suzanne Lenglen filer là exactement où elle l'avait soulevé. Sur le court Philippe Chatrier. Face à Kateryna Kozlova, elle n'a jamais existé. Score final 7-5, 6-3. La marche était trop haute, la pression trop grande. C'est seulement la deuxième fois de l'Ère Open qu'une tenante du titre est éliminée dès son entrée en lice Porte d'Auteuil, après Anastasia Myskina en 2005. En conférence de presse, la Lettonne est revenue sur cette journée cauchemardesque...

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"Je pense que cela a été une journée épouvantable pour moi. J'ai joué peut-être 20 % de mon jeu. Je n'arrivais pas à servir. Tout mis ensemble, j'ai eu des mauvais résultats. Au début cela allait, puis les choses ont empiré avec le temps. J'ai l'impression de ne pas avoir été moi-même sur le court. J'essayais de gérer, de me battre jusqu'au dernier point. Honnêtement, aujourd'hui, la journée n'a pas joliment commencé. Je pouvais m'imaginer quelque chose, j'ai essayé de rester positive mais je n'ai pas réussi finalement. [...] De manière générale, vous vous réveillez, vous n'êtes pas de super humeur, puis les choses vont mal, vous êtes énervé." Sur la programmation de la joueuse le dimanche... "Pour eux, aujourd'hui était une journée importante. Ils voulaient que je joue aujourd'hui. J'ai demandé, mais les choses sont comme elles sont."

Surprise à Roland-Garros : Jelena Ostapenko cède son titre dès le premier tour, battue par Kuzmova (7/5 6/3)
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— Roland-Garros (@rolandgarros) May 27, 2018

"Je suis très déçue et vraiment en colère. Je voudrais remonter la montre, revenir en arrière. Quand je suis allée sur le court aujourd'hui, il y avait une pression incroyable parce que mes amis, les gens étaient là, essayaient de me soutenir. Je voulais leur montrer que je me battais. C'était une pression incroyable, j'avais l'impression de ne pas être moi-même sur le court. Je ne pense pas qu'aujourd'hui, la personne qui était de l'autre côté du filet comptait vraiment. N'importe qui, capable de renvoyer 5 balles, pouvait me battre parce que je n'ai pas vraiment bien joué." Les conséquences seront sans appel: Jelena Ostapenko va sortir du top 10. Elle essayera d'oublier ce non-match en double, puisqu'elle est alignée aux côtés de l'excellente joueuse de double Elina Vesnina. Oublier l'immense déception et repartir du bon pied pour défendre son quart de finale à Wimbledon.

Adieu, Jelena.

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