Tennis. Roland-Garros - Victor Pecci - Bjorn Borg, 37 ans après
Par Tennis Actu et Quentin BALLUE le 28/11/2016 à 09:25
Vidéo - Victor Pecci 37 ans après sa finale perdue contre Bjorn Borg
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Rencontre avec Victor Pecci ! Souvenez-vous il y a 37 ans à Roland-Garros, la finale en 1979 du joueur du Paraguay contre l'épouvantail de Suède Bjorn Borg. Une finale que Victor Pecci avait perdu en quatre sets. De passage à Paris pour la présentation officielle du Dakar 2017 qui va passer sur ses terres du Paraguay, l'actuel ministre du Paraguay, Victor Pecci se confie au micro de Tennis Actu.
Je suis très content d'être ici à Paris, le court central me rappelle beaucoup de souvenirs. Ce n'est pas seulement ce court central de Roland Garros, mais c'est tout Paris. Je me rappelle des juniors, j'ai vu toute l'évolution de Roland Garros. C'est impressionnant de voir comment tout ça s'est amélioré. C'est l'un des tournois les plus importants du monde. Désormais, je suis ministre des sports du Paraguay. Nous sommes allés à la conférence de presse du Dakar, qui va passer pour la première fois dans notre pays, mais aussi en Bolivie et en Argentine. J'ai eu la chance en tant que ministre de pouvoir faire venir le Dakar au Paraguay, c'est très important pour notre pays et notre sport.
Roland-Garros, le Dakar, qu'est-ce qui est le plus important pour vous aujourd'hui ?
Sur le plan personnel, Roland Garros est le plus important. Au niveau du pays, comme dirigeant et ministre, le Dakar est plus important au Paraguay.
Comment vous expliquez que le Paraguay n'a pas trouvé la relève à Victor Pecci ?
C'est compliqué pour notre pays de produire des joueurs, des champions en tennis. C'est un sport difficile, il faut passer par beaucoup d'étapes et il faut un budget important, cela a un coût. Le sport le plus populaire au Paraguay reste le football, la majeure partie des gens et des enfants préfère regarder le football, donc c'est difficile de sortir des joueurs de tennis.
Vous êtes ami avec Borjn Borg ? Vous l'avez revu ?
Bien sûr, c'est un grand ami, une grande personne qui est toujours restée humble, sincère. Nous avons joué ensemble pour un match d'exhibition en 2009 au Paraguay, pour les 30 ans de notre finale à Roland Garros. C'était une belle fête.
Quels sont vos joueurs préférés sur le circuit ATP aujourd'hui ?
Il n'y a jamais eu une époque avec trois joueurs comme Nadal, Federer et Djokovic, ainsi que Murray. Je crois que ces quatre joueurs sont très importants, leurs performances sont incroyables. C'est la meilleure époque du tennis en termes de compétitivité, le niveau qu'ils ont atteint est incroyable.
Vous l'aimez le tennis, le jeu d'aujourd'hui car c'est moins spectaculaire qu'à votre époque où il y avait des plongeons par exemple ?
Le tennis a changé, il a beaucoup évolué, notamment en retour de service. Le côté physique s'est aussi amélioré. Les courts ne sont pas aussi rapides qu'avant, et ceux en terre ne sont plus aussi lents, ce qui fait que le service est important, mais il n'est pas déterminant. Si un joueur monte au filet, il doit être prudent car les joueurs ont progressé au niveau des coups du fond de court et des passing shots. On joue plus en fond de court désormais mais je crois que les joueurs complets doivent aussi aller finir le point au filet, c'est un plus qu'ils ont.
Paris, Roland-Garros, ça restera toujours un grand moment, un grand souvenir ?
Pour moi, Paris est la ville la plus belle du monde. A chaque fois que je viens, je suis toujours impressionné, émerveillé de sa beauté. Je suis allé à Versailles, c'est quelque chose de merveilleux, d'incroyable. Mais nous avons un meilleur climat que vous.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu avec Quentin BALLUE de Cyclism'Actu