Tennis. Tennis Fauteuil - Stéphane Houdet : "2016, année chargée"
Par Clémence LACOUR le 08/12/2015 à 10:59
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Stéphane Houdet a encore réussi une magnifique saison. Troisième du Masters de tennis en fauteuil, il est revenu pour le site de la Fédération Française de Tennis sur son année 2015 et sur les perspectives pour 2016, année olympique. "Pour moi, il s’agissait d’une année à challenge : j’ai récupéré mon nouveau fauteuil au mois d’avril, et il fallait voir comment j’allais m’y adapter. Dans les résultats, je n’ai pas bougé par rapport à l'an passé : n°2 mondial, finale des trois Grands chelems, un titre en Super Series. Je suis resté là où j’en étais avant, mais j’en retire un bon apprentissage de mon fauteuil ainsi que des idées pour le faire évoluer encore. J’ai des axes de travail pour l’intersaison, notamment en termes de conduite du fauteuil." a-t-il confié, avant de saluer les performances de Nicoals Peifer, son jeune compatriote, 4e des Masters. "Nico, il y a longtemps qu’on connaît ses capacités. Il a perdu du temps à cause d’une blessure qui l’a fait sortir des 7 meilleurs mondiaux, or, en tennis en fauteuil, quand vous tombez au-delà de ce classement, vous ne rentrez plus dans les tableaux du Grand chelem et il faut du temps pour s’y réinstaller. C’est un joueur capable de tout. Il peut mettre 6/1 à n’importe qui, y compris Shingo ou moi, avant de perdre les deux sets suivants sur le même score parce que quelque chose autour de lui l’aura déconcentré ! Il possède des coups exceptionnels mais, mentalement, il a besoin de se mettre dans un état émotionnel particulier pour donner le meilleur de lui-même… Mais quand il y parvient, quand il joue pour l’équipe de France par exemple, il n’est pas loin d’être le meilleur joueur du monde." Stéphane Houdet, n°2 mondial, sera l'un des favoris pour les jeux paralympiques de 2016, qui auront lieu à Rio. Mais il ne se met pas la pression pour autant : "Ce sera d’autant plus une année chargée que, pour la première fois, il y aura aussi une épreuve individuelle à Wimbledon. Mais cela ne change pas grand-chose pour moi : après une année 2015 où j’ai choisi de relativement peu jouer en tournois pour mieux me familiariser avec mon fauteuil, je compte au contraire beaucoup jouer en 2016. J’ai besoin de 'matcher'. D’autres par contre feront le choix inverse : moins jouer pour cibler des échéances précises comme les Jeux. Personnellement, je préfère ne pas ériger un objectif plutôt qu’un autre. C’est une manière de garder du recul par rapport à l’évènement en question."