Tennis. US Open - Alexander Zverev : "Le père qui coache, c'est toxique pour certains"
Est-ce enfin son moment en Grand Chelem ? Alexander Zverev n'était pas forcément cité parmi les grands favoris de l'US Open. Novak Djokovic, Carlos Alcaraz et Jannik Sinner semblaient avoir une longueur d'avance. Pourtant, le Serbe et l'Espagnol ne sont plus là et Sascha peut donc se mettre à rêver. Finaliste de l'US Open et passé proche du sacre en 2020, et également finaliste de Roland-Garros, Zverev croit en ses chances d'atteindre le but de sa vie. Il a en tout cas fait le boulot dimanche en faisant chuter Brandon Nakashima en huitièmes, 3-6, 6-1, 6-2, 6-2. Notons que Sascha a lâché 51 coups gagnants et n'a perdu que 7 points derrière sa première balle. Il retrouvera en quarts Taylor Fritz, qui l'avait battu en cinq sets à Wimbledon...
Vidéo - Alexander Zverev en quarts de l'US Open 2024
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"Certains joueurs ont leur père comme entraîneur et la relation est toxique, ce n'est pas du tout le cas pour nous"
Caché par son père et son frère, Zverev a évoqué sa relation avec sa famille. "En dehors du terrain, je ne passe pas beaucoup de temps avec mon père, c'est donc un point de départ. Nous nous voyons suffisamment sur le terrain. Nous sommes tous des adultes, nous avons tous une famille. Nous savons tous comment fonctionne une famille. J'aime ça parce que la famille est toujours proche, peut-être que de cette façon, la maison vous manque moins. Je pense que cela dépend de votre relation sur le terrain et en dehors. Je sais que certains joueurs ont leur père comme entraîneur, et que la relation est toxique, avec beaucoup de disputes, de bagarres et de choses qui ne sont pas saines. Je dois dire que ce n'est pas du tout le cas pour nous. Nous nous comprenons en dehors du terrain lorsque nous sortons, et sur le terrain, il s'agit de s'entraîner, de s'améliorer. Cela fonctionne bien, je suis le numéro 4 mondial".
"Je pense que j'étais très proche de devenir le numéro 1 mondial en 2022"
L'Allemand est également revenu sur sa situation avant sa blessure à la cheville à Roland-Garros 2022. "La blessure n'a pas aidé en 2022. Je pense que j'étais très proche de devenir le numéro 1 mondial à ce stade, seulement mathématiquement et en termes de points. Je n'ai pas pu jouer pendant sept mois, ce qui a été un coup dur, mais je suis toujours très motivé. Je veux encore réaliser certains de mes rêves, certains de mes objectifs. Je suis heureux du niveau de tennis que je pratique. Je suis heureux d'être là où je suis, surtout après cette blessure."