Tennis. US Open - Dorian Descloix : "J'étais censé être le sparring de Vika"
Par Alexandre HERCHEUX le 12/09/2020 à 11:27
Connu pour être un grand pote de Gaël Monfils, Dorian Descloix, ancien 666e mondial et n°92 français, est l'un des artisans de la renaissance de Victoria Azarenka, dont la carrière fut freinée par la naissance de son fils et des problèmes de garde avec le papa. Finaliste de l'US Open, la Biélorusse semble épanouie et ne cesse de déclarer être heureuse sur le court. Le Français n'est pas à étranger à cette réussite.
Vidéo - La French Touch de Dorian Descloix, coach d'Azarenka
"Mon premier rôle avec Vika était supposé être sparring. Je m'entraînais juste avec elle"
En conférence de presse à Flushing Meadows, Dorian Descloix est revenu sur les débuts de cette association et son évolution au fil du temps. "On a commencé à travailler ensemble en février cette année. On a bossé deux mois et je suis revenu en France à cause du Covid. Mon premier rôle avec Vika était supposé être sparring. Je m'entraînais juste avec elle. Sessions après sessions, elle me demandait des conseils sur le court et me donnait les clés pour préparer les sessions. Puis, elle m'a donné ma chance d'être son coach. Désormais, ça marche plutôt bien, nous avons une bonne communication sur le court, nous échangeons beaucoup. Elle a des objectifs élevés, remporter des grands tournois et je suis là pour l'aider à atteindre ces objectifs."
"La première session était vraiment dur"
Si les résultats sont là, il aura fallu du temps à Vika et son coach pour s'apprivoiser. Le fait que Doria Descloix soit papa a été l'un des facteurs qui a aidé cette belle association. "C'est un long processus. Au début, on ne se connaissait pas. La première session était vraiment dure. On a essayé de communiquer au maximum sur le court, au restaurant, de tout. Elle a un enfant, j'en ai 3, donc nous avons des choses en commun. Maintenant, elle est très détendue sur le court. Sur le court, c'est Victoria la joueuse, et le soir elle redevient Victoria la maman. Sur le site, nous parlons tennis. En dehors, nous parlons de la vie et ça fonctionne plutôt bien. Pour Vika, c'est bien que Leo soit lâ dans la maison. Qu'elle joue bien ou pas, une fois rentrée, elle joue avec Leo et est complètement différente. On a beaucoup en commun."
Azarenka : "On a des choses en commun. Je crois qu'on apprend l'un de l'autre"
A Cincinnati, la Bélarusse s'était félicitée de cette association. "J'ai commencé à travailler avec Dorian en février, juste avant que je ne me rende à Monterrey. Durant le confinement, Dorian était un peu éloigné car il a eu deux jumelles. Il avait une bonne raison ! Mais on est restés en contact. C'est cool d'avoir des gars qui sont à peu près de mon âge. On a des choses en commun. Je crois qu'on apprend l'un de l'autre. C'est important aussi de garder de la fraîcheur mentale." Imaginez que ces deux-là remportent l'US Open. Il sera intéressant de voir les résultats de ce duo sur le long-terme. Il faut reconnaître que les débuts sont prometteurs.