Tennis. US Open - Frances Tiafoe aux portes des demies : "Je suis prêt à y aller"
Le chouchou du public new-yorkais, Frances Tiafoe, a mis fin dimanche au parcours du survolté Alexei Popyrin, tombeur de Novak Djokovic et en feu cet été. L'Américain s'est imposé avec la manière 6-4, 7-6(3), 2-6, 6-3 pour filer en quarts de l'US Open. "Foe" jouera son troisième quart de suite à New-York, après un quart en 2023 et une demi-finale en 2022. Ce mardi, le joueur de 26 ans se frottera à Grigor Dimitrov, qui a joué cinq manches contre Andrey Rublev. Tiafoe a une sacrée carte à jouer.
Vidéo - Frances Tiafoe en quarts de l'US Open 2024
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"Il est si facile de dire que lorsque les choses vont mal 'je suis fatigué'"
"Il est si facile de dire que lorsque les choses vont mal, je suis fatigué. Je veux dire, tout le monde a voyagé, tout le monde a joué, que l'on gagne ou que l'on perde, tout le monde a fait le calendrier. Si vous n'êtes pas prêt à jouer, si vous n'êtes pas pleinement présent, vous allez perdre. Il n'y a pas d'excuse. Tout le monde s'en fiche. C'est vrai. Mais pour moi, je suis prêt à y aller. J'ai protégé mon énergie. J'ai fait tout ce qu'il fallait pour être au mieux de ma forme et être capable de rivaliser. C'est tout ce que je peux dire ici", a expliqué Tiafoe, visiblement en forme.
"J'étais tellement excité, mais tellement nerveux contre Federer"
Le joueur de 26 ans s'est souvenu de sa défaite au premier tour de l'US Open 2017 contre un certain Roger Federer, 4-6, 6-2, 6-1, 1-6, 6-4. A l'époque, âgé de 20 ans, Tiafoe avait fourni un énorme match. Il s'agissait de sa première saison complète sur le circuit. "Je me souviens que j'étais tellement excité, mais tellement nerveux. Je me disais, mec, je joue Roger. Il va porter une tenue Nike entièrement noire. Ça va être dingue. New York. Les lumières sont si vives. Je me disais, ça va être irréel. Puis, quand on est passé à cinq, je me suis dit, yo, est-ce que je vais vraiment battre ce mec ? C'est de la folie. Mais je pense que cela m'a montré que j'étais prêt pour ces moments. J'aime être dans ces moments-là. Je suis à l'aise dans ces moments-là. Et même sans gagner. À cette époque, il a également connu une année folle. Il a gagné deux tournois du Grand Chelem. Cela m'a fait penser que j'en étais capable, c'est certain."