Tennis. Wimbledon - Harmony Tan en 8es dès 12h : "J'espère que ce n'est pas fini'
Par Paul MOUGIN le 02/07/2022 à 11:51
Harmony Tan a vécu un grand moment mardi soir. Premier match sur le Centre Court de Wimbledon, premier duel contre Serena Williams et une victoire au bout du suspense. Une performance de haut-niveau de la Française, 115e mondiale, pour son premier grand tableau à Londres. Ce jeudi, elle a confirmé en remportant son deuxième tour face à Sara Sorribes Tormo, tête de série n°32, en deux sets 6-3, 6-4. Un nouvel exploit pour la Parisienne qui n'a peur de rien et continue de rêver. La jeune joueuse de 24 ans atteint pour la première fois le 3e tour en Majeur et rencontrera une autre surprise ce samedi, Katie Boulter (wc), pour une place en huitièmes. Magnifique ! Assurée de toucher le plus gros chèque de sa carrière (environ 140 000 Euros ), cette somme va lui faire beaucoup de bien puisque sa carrière avait mise été en danger à cause du coût du circuit par le passé.
Vidéo - Hamony Tan, au 3e tour, continue sa route à Wimbledon !
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"Je pouvais à peine marcher normalement"
"C'est pas mal de confirmer après une grande victoire. Finalement le gazon va bien avec mon jeu. J'avais jamais joué dessus, c'est super agréable. Je suis contente que ça commence à payer." Critiquée par Tamara Korpatsch pour son abandon en double, Tan s'est expliquée. "Je me suis levée avec une énorme douleur à la cuisse. Je pouvais à peine marcher normalement. J'arrivais pas à monter les escaliers. Donc j'ai dû me retirer en double. Là je prends quelques anti-inflammatoires pour pouvoir jouer. Sinon j'ai une énorme douleur à la cuisse."
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"Financièrement ça a été très difficile au début"
Très soutenue par sa famille, la Française a un parcours atypique. "Je passe beaucoup de moments avec ma mère. Elle m'aide énormément. Je suis super contente qu'elle ait pu m'accompagner. Sans ma famille, j'aurais même pas continuer à jouer au tennis. Financièrement ça a été très difficile au début. Ils m'ont sontenu du début jusqu'à la fin. On est très contents d'en arriver là. J'espère que c'est pas fini. Il y a des moments où je me remémore quand j'ai commencé le circuit. C'est vrai qu'on en est fiers aujourd'hui. Ma mère a vendu une maison, des appartements, pour pouvoir me financer sur les premières années. J'ai eu l'aide de mon père qui travaille et aussi de mon frère quand il a commencé à travailler. Il me subventionnait un tiers de son salaire chaque mois. Il y croyait vraiment à fond. Le tennis coûte vraiment très très cher. On se rend pas compte mais avec les voyages, les hôtels, les cordages... si on n'est pas aidés un minimum, c'est difficile de continuer."