Tennis. Wimbledon - Harold Mayot savoure : "Je suis passé tout près de la fin..."
Par Hugo SOUBET le 06/07/2023 à 11:59
Harold Mayot a franchi un nouveau cap ce mercredi à Wimbledon. Après s'être brillamment extirpé des qualifications, le jeune tricolore de 21 ans a remporté son premier match dans le tableau principal d'un Grand Chelem contre un autre Français, Benjamin Bonzi, 6-3, 6-4, 7-5 après une longue interruption à 5-3 dans le deuxième set. Une belle récompense pour le Messin, longtemps attendu et passé tout proche de la fin après une terrible blessure au poignet.
Vidéo - Harold Mayot après sa victoire au premier tour de Wimbledon
Retrouvez ici le tableau Hommes de Wimbledon 2023
Retrouvez ici le tableau Dames de Wimbledon 2023
"J'espère que mon rêve d'aujourd'hui deviendra mon quotidien de demain"
Harold Mayot était d'ailleurs considéré comme l'un voire le plus grand espoir de génération 2002. Il avait notamment remporté l'Open d'Australie chez les Juniors en 2020, après une demie sur le gazon de Wimbledon l'année précédente. Le Français s'est arrêté devant quelques journalistes français après sa victoire. "C'est une super victoire. C'était une première pour moi de gérer cette attente, avec la pression qui montait. Je suis arrivé à Wimbledon sans objectif précis, je voulais simplement kiffer. Je suis déjà extrêmement content de ce que je fais, de voyager, et j'espère que mon rêve d'aujourd'hui sera mon quotidien demain."
Harold Mayot se qualifie pour le deuxième tour de #Wimbledon en remportant son duel Franco-Français face à Benjamin Bonzi. pic.twitter.com/OGLNRBiTOf
— FFT (@FFTennis) July 5, 2023
"Je ne veux pas repenser à ce qui m'est arrivé dans le passé"
"Je ne veux pas repenser à ce qui m'est arrivé dans le passé - sa blessure au poignet -. Je suis passé tout près de la fin donc rejouer à fond, une saison entière, je suis extrêmement content. Je n'ai plus de pépin physique aujourd'hui, je touche du bois mais ça fait un moment que j'arrive à jouer presque toutes les semaines. J'espère que c'est dernière moi et que j'ai le champ libre."