Tennis. Wimbledon (Q) - Maxime Janvier, qualifié : "Le tennis m'a beaucoup dégoûté"
Son parcours force le respect, sa franchise aussi. Maxime Janvier, qualifié pour le tableau final de Wimbledon, s'est confié pour le journal L'Equipe sur ses galères et la complexité d'être un joueur de tennis professionnel au-delà du Top 100. Proche d'arrêter sa carrière dans le passé, le tombeur de Giovanni Mpetshi Perricard en "finale" ce vendredi 6-7(10), 7-5, 7-6(4), 7-6(5), a d'ailleurs déclaré qu'il ne redeviendrait pas un joueur de tennis, s'il devait refaire le passé.
Vidéo - Maxime Janvier, nouveau "roi" des célébrations !
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"Je n'aurais jamais fait du tennis si j'avais su"
"S'il n'y avait pas la carotte financière, j'aurais arrêté depuis très longtemps. Le tennis m'a beaucoup dégoûté. Quand j'étais plus petit, je ne pensais pas du tout que c'était comme ça. Je n'aurais jamais fait du tennis si j'avais su. Si je pouvais refaire ma vie, je ne referais pas du tennis. Je ferais du foot ou du basket. Je n'attends plus grand-chose de ce sport", expliquait Maxime Janvier au quotidien français ce jeudi. Le prize money assuré grâce à sa qualification au premier tour du Grand Chelem londonien, proche de 70.000 euros (brut), devrait en revanche lui donner de l'air. Il affrontera Zhizhen Zhang au premier tour.
"Musetti qui dit qu'il est passionné par ce sport... Ils me font marrer ces mecs"
"J'étais ruiné ! Complètement ruiné. Je bossais H24 et je finissais le mois en négatif de 2000 ou 3 000 euros. Je suis un smicard du tennis. [...] Quand tout va bien, quand tu es Zverev, Alcaraz, bien sûr que tu aimes le jeu. Musetti qui dit qu'il est passionné par ce sport... Ils me font marrer ces mecs. Tu joues très bien au tennis, bravo à toi, mais tu n'as pas végété, on t'a donné des wild-cards... Ils ne sont pas allés au fin fond du Kazakhstan", poursuit Maxime Janvier, extrêmement franc et sans filtre lors de cette interview.