Tennis. Wimbledon - "Wim", seul Grand Chelem pour Novak Djokovic en 2022 ?

Et si la lumière venait de Wimbledon pour Novak Djokovic ? En l'état actuel des choses, le numéro 1 mondial pourrait ne disputer qu'un seul tournoi du Grand Chelem cette année : celui sur gazon. Pour l'instant, le Serbe n'aurait pas l'autorisation de jouer Roland-Garros. S'il reste un espoir que les mesures imposées par le gouvernement français évoluent, les probabilités de jouer Porte d'Auteuil sont plutôt faibles. "C'est le prix que je suis prêt à payer" disait Djoko dans une interview à la BBC mardi. Grand Chelem le plus éloigné dans le temps, l'US Open devrait être mission impossible pour Nole. Comme l'Australie, les Etats-Unis imposent un schéma vaccinal complet à l'arrivée sur le territoire. Peu de chance que la réglementation évolue dans les prochains mois.  

Vidéo - Novak Djokovic expulsé de Melbourne avant l'Australian Open

Wimbledon n'a pas prévu d'interdiction concernant Novak Djokovic 

Seul Wimbledon est prêt à accueillir Novak pour le moment. Tim Henman, membre du conseil d'administration du All England Club a déclaré à la BBC qu'aucune interdiction n'était prévue concernant Djokovic. Le tournoi suivra les règles gouvernementales. Pour l'instant, il suffit simplement de se tester avant d'entrer dans le pays puis à l'arrivée. Pas de quarantaine ni de vaccination obligatoire. Le Djoker jouera donc à Dubaï la semaine prochaine, à Belgrade en avril et donc très probablement à Wimbledon. Peut-être le Masters 1000 de Rome et celui de Madrid entre-temps ? Pour l'instant, la situation est floue et tout dépendra des dernières règles en vigueur dans chaque pays. 

"Je n'ai jamais été contre la vaccination, mais j'ai toujours soutenu la liberté de choisir"

Dans ce fameux entretien avec la BBC, Novak Djokovic a clarifié sa position. "Je n'ai jamais été contre la vaccination, mais j'ai toujours soutenu la liberté de choisir ce que vous mettez dans votre corps", a-t-il tenu à dire. Le Serbe a également précisé qu'il "gardait son esprit ouvert" sur la possibilité d'être vacciné à l'avenir, "parce que nous essayons tous de trouver collectivement, une meilleure solution possible pour mettre fin à Covid. Je n'ai jamais été contre la vaccination. Je comprends que dans le monde, tout le monde essaie de faire de gros efforts pour gérer ce virus et voir, espérons-le, bientôt la fin de ce virus."