Tennis. WTA - Katie Boulter et le harcèlement : "Il m'est arrivée d'être suivie"

Parfois, le tennis est secondaire dans la vie d’un joueur ou d’une joueuse. Le harcèlement fait partie des fléaux qui touchent directement la santé mentale voire physique de ceux qui font rêver les fans autour du monde. La sécurité de ces derniers est primordiale. Du circuit Future aux Grands Chelems en passant par les Challengers, tout le monde est concerné par ce problème majeur combattu par les différentes instances du tennis. À 28 ans, Katie Boulter en est bien consciente, elle qui a vécu des situations bien dérangeantes durant sa carrière, loin des courts. La Britannique a témoigné pour The Guardian.

Vidéo - Katie Boulter après son élimination à Wimbledon en juillet

"À Nottingham, on m'a envoyé un message : 'Je sors. Je vais te faire du mal si tu sors'"

"Il m'est arrivée d'être suivie” a confié Katie Boulter. "En fait, une fois, je suis allé chercher Alex (De Minaur, son compagnon) au Queen's et quelqu'un m'a suivi dans la voiture. Nous sommes allés à Sloane Square, nous sommes sortis, nous nous sommes promenés dans les magasins et la même voiture m'a suivi jusqu'à la maison. J'étais avec Alex, donc il ne s'est rien passé, mais oui, ce n'était pas la meilleure sensation…”

"Une fois, à Nottingham, quelqu'un m'a envoyé un message sur les réseaux sociaux pour me dire : "Je sors. Je vais te faire du mal si tu sors”. Évidemment, j'ai alerté la WTA et ils ont trouvé le gars, qui était vraiment là.” a t-elle poursuivi. “Des choses comme ça arrivent tout le temps. Bien sûr, nous sommes très bien protégés, ce qui permet de nous sentir en sécurité. La WTA fait un excellent travail pour vous aider. Je pense que nous sommes protégées autant que possible, ce qui rassure un peu."

An end-of-season sit down with Katie Boulter for the Guardian. Grateful to her for opening up about some scary situations she had being followed/threatened on tour.

Also includes reflections on two titles in 2024 and gaining praise from Billie Jean Kinghttps://t.co/5Qf5A5BpIM

— Molly McElwee (@molly_mcelwee) December 7, 2024