WTA - La hiérarchie chez les dames ? Un château de cartes

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19 finalistes différentes sur 20 possibles lors des 10 premiers tournois de l'année, aucune tête de série en quarts de finale du WTA Premier de Dubaï la semaine dernière, Angelique Kerber et Simona Halep éliminées d'entrée à Doha : tout est possible sur le circuit féminin. Tout cela ne date pas d'hier mais les surprises sont de plus en plus monnaie courante chez les dames, un fait que l'on observait moins à l'époque des Seles, Davenport, Henin, Capriati etc. Kerber, lauréate de l'Open d'Australie 2016, a sorti du placard le "bad day at the office" (mauvaise journée au bureau) pour expliquer sa défaite contre Saisai Zheng (72e) au Qatar. Pour certaines, on peut carrément parler de mauvaises semaines qui s'accumulent. L'exemple de Simona Halep (4e) est frappant. La Roumaine de 24 ans, finaliste de Roland-Garros en 2014, n'a gagné que 3 matchs cette saison pour 5 défaites dont 3 à chaque fois au premier tour de grands évènements : l'Open d'Australie, Dubaï (alors qu'elle était tenante du titre) et Doha, sachant qu'elle menait 7-6, 4-1. A l'exception de l'OVNI Serena Williams, les têtes de gondole de la WTA peuvent perdre contre n'importe qui, n'importe où. Mercredi, Petra Kvitova (8e), gagnante de Wimbledon en 2011 et 2014 ainsi que du Masters 2011, s'est écroulée après le gain du premier set contre la 88e mondiale Jelena Ostapenko (5-7, 6-2, 6-1). Se pose alors la question : que va-t-il se passer lorsque Serena Williams (34 ans, 21 titres du Grand Chelem) va commencer à décliner ? Pour l'instant, on passe notre tour.