Tennis. WTA - Maria Sakkari : "Ce que je lis sur Twitter ne m'affecte plus"
L'épisode 9 du podcast de Caroline Garcia et de son compagnon Borja Duran est sorti ce mercredi, avec comme invitée Maria Sakkari. La Grecque, plus grande joueuse de l'histoire de son pays, est revenue sur le fait de venir d'un petit pays comme la Grèce, ainsi que sur sa gestion des défaites à l'heure actuelle. Elle a évoqué son plus beau souvenir en carrière, ses problèmes pour gérer son anxiété, son changement de coach après 6 ans et a donné son avis sur sa perception des critiques. Un épisode intéressant où l'actuelle numéro 9 mondiale se confie.
New Episode Alert! 🎾 Join us as we dive into the incredible journey of @mariasakkari From family tennis legacy to top-ranked star, Maria shares her story, challenges, and future aspirations. You won't want to miss this! https://t.co/Nnt5jm558R pic.twitter.com/Hc1zlSTMsg
— Tennis Insider Club (@tennisinsidercl) July 10, 2024
"J'aime ma vie et qui je suis"
Très critiquée, notamment à cause de ses résultats en Grand Chelem ou encore parce qu'elle n'a gagné que deux titres en carrière, Maria Sakkari a dû faire appel à de nombreux psychologues pour l'aider : "J'ai vu plusieurs psychologues depuis 2018, c'est une part importante de ma vie, pas seulement pour ma carrière. Je travaille aussi sur moi pour évoluer en tant que personne, en dehors du court. À un moment donné, ce que je lis sur Twitter ne m'affecte plus. Avant, j'aurais pu supprimer Twitter ou Instagram juste pour ne pas voir les critiques. Mais maintenant, je me dis que c'est stupide. Si les gens veulent dire que je n'ai que deux titres, c'est OK, je m'en fiche. Si les gens veulent me juger sur mon anxiété, avec laquelle j'ai eu du mal, ils peuvent. J'aime ma vie et qui je suis."
"J'étais à Saint-Pétersbourg, en finale contre Anett Kontaveit. Je servais pour le match à 5-3 dans le dernier set. Je pouvais voir la ligne d'arrivée, mais j'étais très stressée. Peut-être que j'ai frappé trop fort et que je n'ai plus joué mon jeu. L'adversaire, quand il perd, est plus détendu, il joue mieux. Ça a commencé à entrer dans ma tête, et à chaque fois que je jouais une finale, j'étais paralysée. Je perdais le match avant de rentrer sur le terrain juste parce que je m'étais créé cette histoire : 'J'ai perdu trop de finales, comment je vais faire...' Le fait d'avoir travaillé sur ça m'a aidée à le surmonter, et maintenant je n'ai plus ce problème."