Tennis. WTA - Naomi Osaka : "Lorsque je suis déprimée, j'ai l'impression d'être..."
Voilà plus d'un an que Naomi Osaka a fait son retour sur les terrains après sa pause maternité. La maman de 27 ans n'a pas gagné le moindre titre depuis son come-back mais est revenue au premier plan, aujourd'hui 57e au classement WTA. Quelques pépins physiques ont ralenti son excellent début de saison 2025, avec deux abandons frustrants, en finale à Auckland et au 3e tour de l'Open d'Australie. Ce n'est pas pour autant que sa détermination a baissé. Ses objectifs sont très hauts, et après avoir soulevé l'US Open (2018 et 2020) et l'Open d'Australie (2019 et 2021), la Japonaise a Wimbledon et Roland-Garros dans le viseur. "J'ai beaucoup d'objectifs pour l'avenir. Tant que je peux jouer, je veux vraiment gagner Wimbledon et Roland Garros, et réaliser le grand chelem" a t-elle confié à CNN.
Vidéo - Naomi Osaka, absente depuis son abandon à l'Open d'Australie
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"J'ai appris à comprendre que je ne peux pas tout contrôler"
"J'ai toujours l'impression qu'il y a encore beaucoup à faire" a confié celle qui fera son retour sur les terrains lors d'une exhibition à Las Vegas le 1er mars prochain. "J'ai beaucoup d'objectifs pour l'avenir. Tant que je peux jouer, je veux vraiment gagner Wimbledon et Roland Garros, et réaliser le grand chelem. En devenant mère, j'ai appris à devenir beaucoup plus patiente et à comprendre que je ne peux pas tout contrôler, mais que je peux seulement faire de mon mieux dans certaines situations et espérer que le résultat soit positif, mais si ce n'est pas le cas, il y aura toujours un autre jour."
"Les gens devraient traiter la santé mentale comme ils traitent la santé physique"
Avant de devenir mère, Naomi Osaka avait déjà posé la raquette pour ne s'occuper de sa santé mentale, un problème trop peu considéré dans le monde du sport de haut niveau selon elle. "Il est très important de parler de la santé mentale, parce que, du moins en ce qui me concerne, lorsque je suis déprimée, j'ai généralement l'impression d'être seule et d'être la seule personne à ressentir ce genre de choses. Mais on se rend compte qu'il y a d'autres personnes qui ressentent la même chose, et on ne se sent plus aussi isolé. Je pense donc qu'il est important que les gens continuent d'en parler, qu'ils traitent le sujet comme s'il s'agissait d'une santé physique. Je pense que les gens traitent la santé physique beaucoup mieux que la santé mentale."