Les Bleus de Yannick Noah se préparent avant de débuter vendredi
Paris 2024Après des Jeux Olympiques décevants côté français, les Bleus vont tenter de faire mieux aux Jeux Paralympiques, qui ont lieu du 30 août au 7 septembre au stade Roland-Garros. Le Tennis-Fauteuil va peut-être prendre une autre dimension en France grâce au vainqueur de Roland-Garros 1983. Le capitaine de l'Equipe de France masculine de Tennis-Fauteuil aux Jeux Paralympiques 2024 est désormais Yannick Noah. L'ancien joueur, âgé aujourd'hui de 64 ans, tentera d'apporter toute son expérience et sa passion pour permettre aux athlètes de ramener une médaille. Surtout, la légende du tennis français va pouvoir utiliser sa popularité pour mettre en avant la discipline et permettre de la faire connaître auprès de tous. Peut-être la plus belle mission de sa carrière. Les Tricolores ont pu se préparer à Roland-Garros tranquillement avant de lancer pleinement le tournoi vendredi.
Yannick Noah présente les Bleus de tennis-fauteuil
Déroulède très attendue chez les dames
Le tirage au sort s'est déroulé ce mardi. Ils seront huit à représenter les couleurs de la France. Chez les dames, Ksénia Chasteau a hérité de la Marocaine Samira Benichi tandis que Pauline Déroulède aura fort à faire contre la n°6 mondiale, la Colombienne Angelica Bernal. Charlotte Fairbank affrontera la Britannique Lucy Shuker et Emmanuelle Mörch défiera la Japonaise Momoko Ohtani, 10e mondiale.
Houdet va-t-il aller chercher une cinquième médaille ?
Du côté des hommes, Stéphane Houdet, qui compte déjà trois médailles d'or en double et une médaille d'argent en simple, est exempté de premier tour pour ses cinquièmes Jeux Paralympiques. Le natif de Saint-Nazaire pourrait se mesurer au n°1 mondial Alfie Hewett en demies. Frédéric Cattanéo se frottera au Néerlandais Maarten Ter Hofte alors que Gaëtan Menguy affrontera le Malaisien Abu Samah Borhan. Enfin, Guilhem Laget devra se débarrasser du Britannique Ben Batramet. Le vainqueur aura droit à un choc contre le n°2 mondial Tokito Oda.
Publié le par Alexandre HERCHEUX