Tennis. ATP - - De mauvaises conditions de jeu en Challengers ?
Par Sarah FINOTTO le 19/03/2017 à 09:00
Les tournois ATP 250, ATP 500, ATP 1000, et plus encore, les Grands Chelems, permettent aux joueurs d'être reçus comme des rois. Les 50 premiers mondiaux sur le circuit ATP n'ont aucun mal a vivre de leur passion. De la 50ème à la 100ème place, la situation est également très correcte. Mais qu'en est-il des joueurs classés au-delà de la 100ème place mondiale ? Olivier Malcor, qui gère actuellement une page Facebook "Un jour sur le circuit ATP" montrant l'évolution de ses joueurs (Mathias Bourgue, Constant Lestienne et Tristan Lamasine) et leur quotidien, a notamment adressé un message des plus explicites à l'ATP à consulter ci-dessous. Selon lui, "L'ATP n'a certainement pas beaucoup œuvré pour le bien des joueurs", proposant des conditions de jeu minables, des arbitres et ramasseurs de balles pas à la hauteur. Tristan Lamasine s'était pourtant confié quelques mois plus tôt à Monaxtennis. A ce moment là, pour lui, aucun problème de conditions de jeu : "Je trouve que le circuit secondaire n'est pas aussi terrible que ce qui peut être dit. En challenger les conditions de jeu sont bonnes, les organisations font le maximum pour mettre les joueurs à l'aise."
Vidéo - Mathias Bourgue après son match face à Andy Murray (RG2016)
Lire la suite de l'article
Et il n'est pas le seul. Sjeng Schalken, ancien joueur de tennis, disait notamment : "C'est difficile au début car les conditions de jeu sont mauvaises". Le tennis, qui se veut être l'un des sports les plus équitables quant aux prize-moneys entre les hommes et les femmes, a très souvent été décrié pour ne pas répartir équitablement les prize-moneys entre les 100 premiers mondiaux et les autres. Ces différences, parfois jugées bien trop présentes, empêchent des joueurs talentueux de pouvoir être à 100% lors de leurs matchs, un cercle vicieux pour eux. Niels Desein, 601ème mondial, confirmait ses propos en février : "Il y a trop de joueurs, donc il faut trouver une solution, j'ai des idées mais c'est l'ITF qui décide mais personnellement je trouve que l'ITF ne fait pas un bon boulot." Côté femmes, c'est Chloé Paquet qui parlait de la difficulté des joueurs et joueuses hots Top 100 à vivre du tennis : "Si on n'est pas dans le Top 100, on ne gagne pas notre vie. Ce sont les tournois du Grand Chelem qui font la différence." Bien que certains tournois, et notamment les Grands Chelems fassent des efforts pour que les meilleurs soient traités de la même façon que ceux sortis des qualifications (l'Open d'Australie depuis quelques années, prend en charge de nombreux frais des joueurs participant aux qualifications), le plus gros problème se pose au niveau des plus petits tournois. Avec tout l'argent injecté dans les Grands Chelems, les ATP 1000, ATP 500, les tournois Challengers sont laissés au dépourvu, au plus grand désespoir d'un grand nombre de joueurs.