Tennis. ATP - Doha - Gasquet : "Ce n'est pas la mort de perdre"
Par Tennis Actu le 04/01/2018 à 09:45
Richard Gasquet n'a pas fait le poids ce mercredi à Doha au Qatar face au jeune espoir grec Stefanos Tsitsipas, s'inclinant 6-3 6-4. Le Français ne s'est pas procuré la moindre balle de break dans le match. Tout commence à se mettre en place pour le Grec de 19 ans au très beau revers à une main, auteur d'une jolie fin de saison en 2017 (demi à Anvers en battant Pablos Cuevas, Ivo Karlovic et David Goffin, finale au challenger de Brest). "Ce n'est pas la mort de perdre, c'est toujours décevant mais c'est le tennis, a expliqué Richard Gasquet à L'Equipe. On va partir le plus vite possible à Melbourne, vendredi certainement. On va essayer de bien lancer la saison là-bas. L'envie est là, et je me dis qu'avec un match, tout repart. Il a très, très bien joué. Il n'y a vraiment rien à redire là-dessus. Il m'a marché dessus. Il a frappé plus fort que moi, il a super bien servi... C'était à moi de frapper plus fort dans la balle, de lui laisser moins de temps. Le revers ne partait pas assez, je jouais beaucoup trop lifté et trop court à chaque fois. Je n'ai pas proposé le jeu nécessaire pour le déstabiliser. Je n'ai pas réussi à bien frapper la balle, ni à bouger suffisamment. Les conditions étaient lourdes, et dans ces conditions j'ai toujours un peu de mal, je n'arrivais pas à faire «gicler» la balle. Je n'ai pas réussi à trouver la cadence... bref, je n'ai pas fait un grand match. C'est toujours décevant de perdre, mais je garde confiance pour la suite."
Où Richard Gasquet va-t-il signer sa 500e victoire ?
C’est passé – beaucoup – inaperçu mais, le 8 juillet dernier, Richard Gasquet a effacé des tablettes un certain Yannick Noah. A Montréal, il venait de remporter son 477e succès le grand circuit. Record absolu pour un Français. A la fin de la saison, le Biterrois est monté à 486 victoires. Il ne fait pas de doutes qu’il va atteindre le chiffre rond de 500 au cours de cette année. Où et quand? Faites vos jeux. Pourquoi pas à Monte-Carlo, là où tout avait commencé en 2002 face à un certain Franco Squillari, honteux d’avoir été ridiculisé par un môme de 15 ans…