Tennis. ATP - Masters - Federer : "Concentré sur Londres"
Par Christophe de JERPHANION le 08/11/2014 à 16:38
Vidéo - Roger Federer après sa défaite au BNPPM Paris-Bercy 2014
C'était la journée consacrée aux conférences de presse, dit le Media Day, des participants au Masters de Londres, ce vendredi. Les huit participants se sont succédé devant les journalistes et Roger Federer, 6 fois vainqueur de l'épreuve, n'a pas échappé à la règle. Détendu, il a répondu aux questions sur sa situation de doyen au sein d'un plateau largement renouvelé. Mais aussi concernant la finale de la Coupe Davis, qui arrivera très vite après cette semaine londonienne...
La place de n°1 mondial s'est éloignée, même si vous pouvez encore la reprendre à Londres, mais gagner le Masters à 33 ans et demi, ça serait une première. Voilà un nouveau record qui pourrait vous intéresser ?
Je ne sais pas. Je ne me sens pas aussi âgé mais quand j'entends mon âge, ça fait presque bizarre. Je ne pense pas écrire l'histoire à mon âge. Après ces dernières années, redevenir numéro 1, ce que je n'ai plus été depuis 2012, je crois, ça serait juste vraiment cool. Comme regagner un Grand Chelem ou le Masters. Gagner pour la première fois à Shanghai ou à Cincinnati, c'est pareil, ce sont des choses qui font tellement du bien. Cela me permet de me prouver à moi-même, mais aussi à mon équipe qui bosse beaucoup, que je peux le faire. On verra comment se présenteront les prochains mois, mais je suis vraiment content d'avoir été si en forme cette année.
Vous serez en quelque sorte le doyen de ce Masters, vivez-vous cela différemment ?
C'est plus rigolo de voir comment Kei Nishikori, Milos Raonic ou Marin Cilic vivent cette semaine. Là, c'est intéressant, parce que c'est une première. Les dernières années, on n'a pas trop connu ça, il n'y a que trois joueurs qui ont fait leur première apparition. Moi, avec l'expérience, je sais exactement ce que représente la journée d'aujourd'hui, avec la conférence de presse, les photos, les sponsors derrière. Les Round-Robin, c'est quand même un format différent, certains commencent à calculer très rapidement et ils se laissent avoir par la presse. Je sais sur quoi me concentrer mais ce n'est pas pour ça que ça va m'aider pour gagner parce que être jeune et sans peur, c'est cool aussi.
Comment avez-vous orgnaiser votre travail, cette semaine, entre le Masters en indoor et la finale de la Coupe Davis, sur terre battue ?
Avant-hier, j'ai joué en double pendant deux heures à l'entraînement, comme ça, je suis un minimum préparé pour la Coupe Davis. Mais, comme ce sont les conditions de Londres, j'en profite pour travailler les retours, les services, les enchaînements service-volée... Mardi, c'était juste une reprise avec Marin Cilic. Avant ça, j'avais pris trois jours de congé et hier encore, c'était un jour de congé. Quatre jours de repos sur les six derniers, ça m'a fait beaucoup de bien parce que j'étais fatigué après Paris. C'était vraiment la dernière occasion de récupérer avant Londres et la Coupe Davis. Mais je suis concentré sur Londres, pour le moment. Il y aura tellement de changements ensuite, le lieu, la surface, qu'il ne vaut mieux pas encore penser tout de suite à la Coupe Davis.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu