Tennis. ATP - Robredo: "Des souvenirs ancrés dans ma mémoire"
Par Marion Fauve le 10/11/2015 à 19:14
Tommy Robredo, en pleine convalescence suite à une lésion au pied entachant sa fin de saison, s'est livré pour le site web PuntodeBreak.com sur sa saison 2015, sa carrière, son retour en 2016 et son inconditionnelle passion pour son sport. Préférant s'arrêter avant la fin officielle de la saison pour récupérer, il a repris doucement le chemin de l'entraînement. "J'ai deux mois pour retrouver mes aptitudes physiques et mes sensations pour ainsi m'aligner sur les tableaux des premiers tournois avant l'Open d'Australie." A 33 ans, il n'a en rien l'envie de raccrocher sa raquette. Afin de rivaliser de nouveau avec les meilleurs, Tommy s'efforce de garder une discipline exemplaire, de s'astreindre à une préparation physique en le centre 'CAR' de Sant Cugat quotidienne, de s'autoévaluer en tout temps pour s'améliorer. "Ceux qui m'entourent et me connaissent diront de ma personne que l'effort et le dévouement sont en mes gènes. En 2016, le but sera par conséquent, de revenir en bonne condition physique de prendre du plaisir encore et toujours sur le court et non foncièrement, raccrocher un Top." Outre son état de santé et sa position sur le circuit professionnel, il est revenu sur la Coupe Davis, ses meilleurs moments sur le circuit et la jeune génération espagnole. Depuis 15 voire 20 ans, dix à douze joueurs espagnols comptent le Top 100 mais la relève a du mal à percer. Pour lui, ce constat reste anecdotique et l'affilie à l'engouement des JO (JO tenu en 1992 à Barcelone, pour la première fois). Les diverses fédérations investissent en amont en masse pour représenter au mieux la nation. Aujourd'hui, l'Espagne est une des nations les plus compétitives avec des grands noms, grandes équipes brillant dans plusieurs sports. Concernant la Coupe Davis, Tommy Robredo l'assimile à une expérience qui l'a fait grandir en tant que personne et joueur. "Jouer pour son pays, reste un honneur. En cela, dissocier un moment s'avère impossible après tant d'années sur le circuit ATP mais jouer pour son pays, gagner le Masters d'Hambourg (2006), partir jouer à Shanghai voire revenir de deux sets à zéro au 3e tour de Roland Garros en 2013 (contre un certain Gaël Monfils) et entendre la foule squander votre nom font partie des souvenirs ancrés en ma mémoire. Le tennis est ma passion et tant que je la ressentirai, je ferai tout pour l'alimenter."