Tennis. ATP - Shanghai - Jannik Sinner, son affaire : "Je pensais que c'était fini..."
Jannik Sinner est à nouveau dans une période floue. L'Italien est performant sur le court. Il a d'ailleurs atteint la finale de l'ATP 500 de Pékin mercredi et seulement perdu une bataille épique contre Carlos Alcaraz. En revanche, en dehors, le Transalpin doit gérer une nouvelle période de turbulence. Innocenté par l'ITIA dans son affaire de dopage, Sinner va devoir se défendre devant le Tribunal Arbitral du Sport, après l'appel de l'Agence Mondiale Antidopage. Avant de débuter le Masters 1000 de Shanghai, l'Italien a évoqué ce nouveau rebondissement.
Vidéo - Ce que pense Lucas Pouille... de l'affaire Jannik Sinner !
"Je pensais que c’était fini… donc ce n’est pas facile"
"Ce n’est pas une situation dans laquelle je me sens à l’aise, c’est sûr, parce que je pensais que c’était fini… donc ce n’est pas facile. J’ai eu trois audiences, qui sont allées dans mon sens, ce qui est une bonne chose, mais maintenant nous allons voir ce qu’il en est. Mais j’ai bon espoir que l’issue soit très positive", a-t-il déclaré. Pour rappel, l'AMA demande un à deux ans de suspension contre le numéro 1 mondial.
"Pour moi, on est responsable de tout ce que l'on ingère dans notre corps"
Dans un entretien accordé à Tennis Actu, Lucas Pouille a donné son avis sur l'affaire Sinner. "Jannik Sinner a été blanchi par un tribunal indépendant. Maintenant, c'est l'AMA (Agence mondiale antidopage) qui fait appel. Encore une fois, ça part dans tous les sens. On ne sait pas vraiment ce qu'il se passe. Est-ce qu'il y a deux poids, deux mesures ? Moi je dirais que oui. Il a été blanchi, tant mieux pour lui. Je ne pense pas qu'il ait pris quelque chose de manière intentionnelle. C'est un joueur que j'appréciais énormément, que j'adorais voir jouer, mais pour moi, quand on signe les papiers antidopage, on est responsable de tout ce que l'on ingère dans notre corps. Ce n'est pas un petit produit. Alors oui, ce qu'il avait dans le corps était infime... mais encore heureux, j'ai envie de dire."